« En 1995, quand éclate l’affaire Pradille, j’étais à la fac ». Cette simple phrase prononcée par le directeur général d’Habitat du Gard démontre combien le dossier Pradille traîne en longueur… Si l’ex-sénateur PS est, comme il le dit, un « bon produit » pour les médias et le mundillo politique, il n’en va pas de même pour les administrés. Les recours successifs assortis à la longueur de la procédure ont fait passer Pradille au rang des « affaires vieillottes ». Toutefois, la saga vient de connaître un nouveau rebondissement. Condamné en 2006 à 1,5 M € de dommages et intérêts à verser à Habitat du Gard, l’ex-sénateur socialiste, sa fille et son gendre sont renvoyés au tribunal, le 7 octobre. Le motif ? La justice soupçonne la famille d’avoir aidé le patriarche à céder ses biens entre les deux jugements (en première instance en 2995 et en Appel, en 2006). Un stratagème qui aurait été monté pour permettre au condamné de s'exonérer des 1,5 M d’€... Ce 7 octobre, ce dossier revêtira, encore une fois, un principe essentiel pour notre démocratie : nul n’est au-dessus des lois et ce, quel soit son origine ou son statut social.
FAIT DU JOUR L’ex-sénateur Pradille, sa fille et son gendre renvoyés au tribunal
Est-ce que ça ne passionne plus parce qu’il ne se passe plus rien ? Ou parce que les lecteurs ont la sensation que tout n’est pas sorti en 20 ans ? Lorsqu’on lit les déclarations de l’avocat de Pradille : http://www.midilibre.fr/2015/06/02/hlm-du-gard-la-justice-veut-saisir-les-biens-de-claude-pradille,1169352.php
On a quand même l’impression que certaines choses pourraient se savoir un de ces jours…
Et lorsqu’on lit le tweet du 13 juillet de Gard Gamelles, on se dit qu’il y a encore de quoi investiguer : 13 juil.
Gard Gamelles @gardgamelles
Habitat du Gard met plus de 7 ans à réclamer 1,5M€ : le prix du silence de Pradille pour la tranquillité d’Alary