Publié il y a 4 ans - Mise à jour le 21.11.2019 - coralie-mollaret - 2 min  - vu 1063 fois

AÉROPORT Edeis réagit au rapport de la chambre régionale des comptes

Jérome Arnaud, directeur général adjoint du groupe Edeis. L’entreprise française a repris fin 2016 les activités de SNC-Lavalin France. La délégation de service public pour la gestion de l’aéroport a été contractualisée en 2013 (Photo : Coralie Mollaret)

Après la publication du rapport accablant sur la gestion de l’aéroport par le syndicat mixte, le directeur général d’Edeis, Jérome Arnaud, réagit. 

Mise en cause dans la gestion de l'équipement, Jérome Arnaud tient d'abord à rappeler que l’étude des magistrats a porté sur « une période où l’aéroport était géré par le groupe canadien SNC Lavalin (2013-2017). Edeis ayant repris la gestion de l’aéroport courant 2017. » En clair : la société n'est pas coupable des manquements pointés pendant cette période. 

La PDG s'exprime ensuite sur le fond du dossier. Concernant les sommes que le délégataire aurait indûment perçues et les frais de gestion, Edeis brandit le contrat de délégation de service public. « Ce document prévoit le versement de ces subventions », se défend le groupe. Et d’ajouter de surcroît : « Ce contrat a été validé par le contrôle de légalité en préfecture, tout comme les subventions associées ».

Edeis estime avoir joué son rôle

Sur la question des dividendes non-intégrés dans le rapport annuel, la société explique que, là-aussi, la loi « ne prévoit aucune disposition en la matière. » Enfin, les autorisations d’occupation du domaine public « ne relèvent pas du souhait du gestionnaire d’augmenter ses marges, mais bien d’une volonté de trouver de nouvelles recettes permettant de diminuer la subvention de la collectivité ».

Dans cette même veine, Edeis estime « avoir joué son rôle », en proposant à la collectivité d'autres sources de revenus que l’argent public. D'ailleurs, Jérôme Arnaud se targue d'avoir fait « évoluer le modèle économique de l’aéroport, en développant l’aviation d’affaires et les activités extra-aéronautiques, dont l’immobilier. Cela a permis de diviser par deux le déficit d’exploitation structurel de l’aéroport. » Une opinion qui, visiblement, n’est pas partagée par tout le monde.

Coralie Mollaret

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