Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 25.03.2021 - anthony-maurin - 3 min  - vu 678 fois

NÎMES Dix ans de bonheur au service des Nîmois… et du monde entier !

L’Impérator est un emblème de la vie nîmoise. Histoire et histoires, mondanité et célébrations, prestige et savoir-faire, gastronomie et art de vivre… L’établissement est dirigé par Christophe Chalvidal. Regard dans le rétro.

Lundi 15 mars. Cela fera dix ans. Dix ans jour pour jour... Une brève éternité. Il y a dix ans un nouvel homme naissait. « Je franchissais avec beaucoup d’humilité et une certaine émotion les portes de ce monument nîmois, si cher à mon cœur depuis mon plus jeune âge : l’Hôtel Impérator Concorde. J’en devenais le directeur. Sans être un aboutissement, ni une finalité, cette prise de poste fut une étape très importante de ma vie professionnelle tout comme personnelle tellement ces dix années furent intenses et mémorables. »

Christophe Chalvidal est resté humble, discret. Un tel établissement, même à l’époque, c’est une responsabilité car l’institution est honorable, respectable. « Quel privilège et fierté de contribuer à l’essor de cet établissement iconique qui contribue au rayonnement de notre belle ville de Nîmes depuis 1929. » Heureusement et le directeur s’en souvient, il n’était pas seul. Les équipes sont l’une des richesses de cette maison.

« Serge Sanchez, alors propriétaire des lieux, en me recrutant, m’a accordé toute sa confiance et un soutien sans failles. Au-delà d’une bienveillance qui le caractérise, collaborer à ses côtés fut un enrichissant personnel immense car il est pour moi encore l’un des rares mais précieux mentors. Ces années-là furent riches de belles rencontres, de projets couronnés de réussites mais aussi d’échecs qui ont forgé en moi cette philosophie de la persévérance et du travail bien fait. »

Les années passent, les souvenirs et l’expérience restent. Les années Cannes au célèbre Hôtel Martinez ont dû servir. Jour après jour, il n’a pas grillé les étapes et a appris de ses faux pas. Parfois, souvent même, la bonne surprise vient agrémenter l’aventure.

« Comme une pierre à l’édifice, je continue chaque jour à faire honneur à la confiance qui m’a été accordée. De l’émotion également ... beaucoup d’émotions d’ailleurs, le dernier jour de la feria des Vendanges 2017 et de cette fameuse « Despedida » aux côtés de mon ami Denis Allegrini. Nous avons ensemble clôturé l’un des chapitres de ce lieu emblématique. La fin d’un cycle, d’une histoire : la fermeture de L’Imperator - le temps d’une pause... »

Les choses sont faites pour changer. L’éternité a du bon mais dans le milieu, l’instant vaut plus. Et c’est le regard tourné vers un avenir plus noble que jamais que Christophe se tourne. « Le cycle suivant, je le dois à Annie et Daniel Albar, Céline et Jean-Bernard Falco ainsi que Gregory Pourrin. Ils me donnent l’immense privilège de toucher du doigt un rêve enfoui, un objectif à peine avoué, une ambition dissimulée : tenir la barre d’un hôtel de renommée internationale, d’une destination gastronomique aux côtés d’un mythe de la cuisine française. Tout ça dans ma ville... Je ne pouvais rêver mieux : un outil d’exception aux 5 étoiles, une collaboration avec la légende Pierre Gagnaire, une équipe fabuleuse et brillante ... »

Christophe Chalvidal est loin d’être ingrat avec ses compagnons de routes, qu’ils soient plus haut ou plus bas sur l’échelle de la hiérarchie, le Nîmois savoure son plaisir et demeure reconnaissant. Une mention toute particulière est donc attribuée à Jean-Bernard Falco qui est plus qu’« un entrepreneur hors-pair, un leader exemplaire et le patron que tout le monde rêve d’avoir. Je lui dois ce que personne n’a su jusqu’ici m’apporter : aller chercher plus loin encore ce que son esprit et son corps ne peuvent imaginer... »

Mais si Christophe en est là aujourd’hui, c’est peut-être plus simplement à sa moitié qu’il doit beaucoup. « Je ne suis cependant pas l’unique architecte de ce parcours que je souhaite à tous les passionnés de cette magnifique profession. Audrey, mon épouse, et ma fille Emma m’ont apporté leur soutien et cela n’a pas de prix. Leur amour, leur patience et leur oreille attentive ont été et resteront toujours mon kérosène. Elles me permettent d’être ce que je suis et cet accomplissement je le leur dois. Je suis un directeur d’hôtel heureux, épanoui, enthousiaste. Mais vous, chers clients, chers amis, chers fidèles, vous amis restaurateurs et hôteliers, vous partenaires et prestataires, vous les copains du vélo, tout ça, c’est avant tout grâce à vous mais je ne suis rien sans votre complicité et votre fidélité. »

Anthony Maurin

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