Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 05.09.2021 - marie-meunier - 2 min  - vu 230 fois

LES ANGLES/VILLENEUVE Une journée des associations pour faire le plein d'inscriptions

La journée des associations angloises et villeneuvoises s'est tenue ce dimanche 5 septembre au Forum. (Marie Meunier / Objectif Gard)

89 associations sportives, culturelles et sociales des Angles et de Villeneuve étaient présentes. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Ce dimanche 5 septembre, 89 associations angloises et villeneuvoises ont participé à la journée des associations qui se tenait au Forum. Et les visiteurs étaient nombreux à avoir fait le déplacement, en quête d'une nouvelle activité pour eux ou pour leurs enfants. 

En effet, la présentation du pass sanitaire à l'entrée n'a pas réfréné le public au grand soulagement des associations qui ont traversé un an et demi difficile alternant entre confinements, contraintes sanitaires et annulation des manifestations. Certaines ont réussi à maintenir une activité, d'autres n'ont rien pu faire pendant toute cette période.

Le club d'Aïkido a perdu environ 1/3 de ses licenciés depuis le début de la crise sanitaire. (Marie Meunier / Objectif Gard)

"Cela fait deux ans que nous n'avons pas vu nos adhérents. L'aïkido est un sport de contact. On ne pouvait pas maintenir les cours. On a perdu 1/3 de nos adhérents, peut-être plus", attestent Jean-François Bosc et Matthieu Vinas, respectivement président et trésorier du club d'aïkido anglois. Ils ont noué plusieurs prises de contact aujourd'hui : "On a été surpris de voir autant de monde. C'est vraiment essentiel pour nous associations, c'est là où on trouve une bonne partie de nos licenciés."

L'enjeu était aussi de taille aujourd'hui pour l'Entente gymnique Grand Avignon : "Beaucoup de nos adhérents ne donnent pas signe de vie. On ne sait pas qui on reverra des années précédentes. Ce sera la surprise", lâche Monica et Gaëlle. L'association propose de la gymnastique artistique et rythmique aux Angles et à Pujaut. "La question que l'on se pose aujourd'hui, c'est est-ce que les gens vont se laisser tenter par des sports en intérieur ou choisir la sécurité avec des sports en extérieur qu'ils pourront continuer de faire même en cas de nouveau confinement", avancent avec crainte les deux bénévoles.

Privée de salle depuis un an et demi, la chorale va enfin pouvoir reprendre les cours de chant. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Comme ces deux clubs, la chorale "Fréquence vibration chlorophylle" a aussi été privée de local et donc d'activité depuis le début de la crise : "Cette période, on l'a assez mal vécu. Notre seul objectif, c'est de chanter. On n'a pas pu le faire depuis deux ans", reconnaît la bénévole, Viviane Bousquet. En fin d'après-midi, déjà 20 personnes étaient venues se renseigner au stand. De quoi renforcer les groupes enfants et adultes qui reprendront les séances dès cette semaine.

L'école municipale angloise de football (EMAF) a aussi pas mal souffert de cette crise sanitaire. Les bénévoles se sont battus pour continuer les entraînements. "En juin-juillet, on a fait 6-7 tournois pour chaque catégorie, on n'a pas chômé", raconte fièrement Karim Derbal, responsable de la toute nouvelle académie de football. Le club, né en 1977, a également lancé une opération coûteuse mais bénéfique pour garder ses membres : pour ceux qui étaient déjà inscrits, la nouvelle licence est gratuite.

L'école municipale angloise de football a eu beaucoup de demandes de filles cette année. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Leur stand a été particulièrement pris d'assaut ce dimanche. Au point qu'une feuille n'a pas suffi pour prendre en note toutes les coordonnées. "On a vu énormément de monde et cette année, c'est la première fois que l'on voit autant de demandes pour du foot féminin jeune. On va même pouvoir créer une équipe filles de 2013. C'est la première fois", se réjouit le responsable. Dans l'ensemble, la journée a été bien réussie et le Forum bien fréquenté. Ce qui semble de bon augure pour toutes les associations qui ont absolument besoin de licenciés pour continuer de fonctionner et d'exister.

Marie Meunier

Marie Meunier

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