Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.08.2022 - corentin-migoule - 2 min  - vu 514 fois

GARD Le Conseil départemental promet une nouvelle aide pour sauver l'abattoir d'Alès

La survie de l'abattoir d'Alès fait l'objet d'une nouvelle aide du Département.

La présidente du Conseil départemental, Françoise Laurent-Perrigot, a écrit au maire d'Alès, Max Roustan, lui assurant que la collectivité viendrait à nouveau en aide à la capitale cévenole sur le dossier de l'abattoir.

La question de la survie de l'abattoir d'Alès, lequel assure 96 % de l'abattage dans le département, avait abouti l'an dernier à la création de la société d’économie mixte (SEM) des abattoirs Alès-Cévennes. Parvenant à réunir les 6 millions d’euros nécessaires à la remise en état de l'outil et à la construction d’un atelier de découpe, ce partenariat unissant public (la ville d’Alès et l’Agglo) et privé (grossistes, bouchers et éleveurs) était loin d’être gagné.

Il ne l’est d’ailleurs pas tout à fait. Car si l’État a déjà donné 1,2 millions d’euros, alors que le Département a voté une subvention de 500 000 euros en février dernier, l'enveloppe globale permettant de répondre à l'urgence de cet investissement massif a été revue à la hausse. Ainsi, le maire d'Alès, Max Roustan, a une nouvelle fois fait appel à la solidarité des collectivités locales. C'est le Conseil départemental du Gard, via un courrier signé de la présidente Françoise Laurent-Perrigot, qui a répondu le premier à cette sollicitation.

Rappelant les compétences du Département en matière de "solidarité territoriale" et de "politique alimentaire", Françoise Laurent-Perrigot et Cathy Chaulet, vice-présidente déléguée à l’Agriculture, annoncent "une augmentation significative de la participation financière" de la collectivité afin de "pérenniser cette structure (l'abattoir, NDLR)".

Si le montant de la somme n'est pas déterminé, on sait d'emblée que la délibération sera soumise aux élus départementaux lors de la prochaine session plénière. Une décision qui, assurément, mettra du baume au cœur de l'édile alésien ainsi qu'à celui des éleveurs gardois, plus que jamais inquiets à l'idée de devoir transporter leurs animaux au-delà des frontières du département.

Corentin Migoule

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