Vendredi 28 novembre, les militants de LFI se sont réunis à Tamaris pour définir une stratégie commune et élaborer un programme de rupture. Si dans un premier temps le communiqué annonce que, « l’Assemblée à décidé de continuer d’œuvrer à la constitution d’une liste d’Union Populaire soutenue par la France Insoumise à Alès», dans un second temps, elle révèle qu'elle n'est pas fermé à l'union et cherche toujours une solution.
« Afin de respecter l’attente des Alésien.ne.s et les aspirations populaires, la France insoumise va poursuivre les discussions visant à aboutir à un accord électoral avec d’autres organisations politiques autour de garanties programmatiques claires. », a déclaré la France Insoumise local dans son communiqué de presse. Une confirmation de sa volonté de poursuivre les discussions avec d’autres organisations politiques, afin de former une liste unitaire soutenue par la France Insoumise.
Cette réunion s’inscrit dans une dynamique de mobilisation citoyenne, après le passage récent de Louis Boyard, député LFI, qui a rencontré militants et lycéens pour sensibiliser la jeunesse aux enjeux politiques et sociaux. Boyard a insisté sur la nécessité de mobiliser les jeunes, souvent touchés par la précarité et le chômage, et de les impliquer dans la construction d’un projet municipal ambitieux.
Des divisions persistantes
Cependant, l’union de la gauche alésienne reste un défi. Malgré les appels répétés à la concertation, les tensions entre le Printemps Alésien, Alès Maison Commune et LFI persistent. Armand Crépin, chef de file LFI, a récemment expliqué que les divergences sur la tête de liste et le fonctionnement interne freinent toute avancée. « Il faut que tout le monde soit en responsabilité et dépasse les egos pour réussir l’union », a-t-il souligné, tout en rappelant que 80 % des électeurs alésiens souhaitent une liste unie.
Paul Planque, tête de liste du Printemps Alésien, a de son côté mis en avant une approche citoyenne, basée sur la consultation des habitants et la co-écriture du programme. « Nous croyons plus à une mobilisation citoyenne qu’à un accord entre partis », a-t-il affirmé il y a quelques semaines de cela, tout en reconnaissant les difficultés à trouver un terrain d’entente.
Vers une campagne citoyenne et unitaire ?
Face à ces défis, LFI propose un programme de rupture, axé sur la jeunesse, l’emploi, les transports, et la revitalisation des quartiers. « Nous voulons une campagne où les citoyens sont acteurs et moteurs », a déclaré Armand Crépin, insistant sur la nécessité de dépasser les clivages pour répondre aux attentes des Alésiens.
Reste à savoir si les différentes composantes de la gauche parviendront à s’entendre avant les élections. « Ce n'est pas les LFI les diviseurs, confie une source proche de parti politique alésien. On aimerait évidemment convaincre les communistes de s'unir, on peut pas dire qu'on essaye pas. » Une chose est sûre : le temps presse, et les électeurs attendent des réponses concrètes.