Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 21.01.2012 - stephanie-marin - 3 min  - vu 170 fois

CCI DE NÎMES : ÉRIC GIRAUDIER CONTRE-ATTAQUE

Un feuilleton digne de "Dallas". N'y voyez pas de mépris de notre part, mais c'est un peu le sentiment que nous donne ce combat acharné pour décrocher le fauteuil de président de la Chambre de commerce et d'industrie de Nîmes-Uzès-Bagnols-Le Vigan. Les deux adversaires : Éric Giraudier (Medef), élu une première fois à la tête de la CCI puis détrôné par décision de la Cour administrative d'appel de Marseille. Face à lui, Henry Douais (CGPME), celui qui a fait appel de la première élection pour un problème de plis non distribués pouvant être de nature à fausser le scrutin.

Depuis le mois de décembre 2011, au moment même de l'annulation de l'élection de novembre 2010, les deux hommes ne cesse d'attaquer et de contre-attaquer, reprenant chaque déclaration de l'un et de l'autre pour renforcer leur argumentaire concernant leur légitimité à devenir le président de la CCI de Nîmes. Et c'est comme ça à chaque prise de parole. Alors nous avions eu la réponse d'Henry Douais, quelques heures après la présentation des soutiens exceptionnels d’Éric Giraudier.

Le prothésiste dentaire, celui-là même qui a démissionné de ses mandats d'adjoint au maire, annoncé alors, aux cotés d’Élise Dare (Capeb) élue à la Chambre des Métiers et au Tribunal de Commerce, que s'il était président, il renoncerait à la voiture de fonction, "une C5, d'un montant de 95 000€ à l'achat et un millier d'euro d'entretien." Ce à quoi Éric Giraudier répond par voie de communiqué de presse : "Si Henry Douais fréquentait un peu plus le milieu économique, il saurait que depuis un an, je circule avec mon véhicule personnel. Il n’y a plus de véhicule de fonction pour le Président. J’aimerais pouvoir penser que cette déclaration n’est qu’une preuve supplémentaire de la méconnaissance par son auteur des réalités de la CCI, mais en précisant ce tarif surréaliste de 95 000 €, Henry Douais dévoile sa véritable intention : calomnier".

Et puis, Henry Douais et Élise Dare avaient provoqué le président déchu en affirmant que seule la Préfecture mettait en oeuvre des opérations pour venir en aide aux entrepreneurs, en référence à la cellule départementale de soutien aux entreprises "ce qui normalement est le rôle de la CCI". Réponse : "Madame Dare est sans doute trop occupée par ses mandats à la Chambre de Métiers et au Tribunal de Commerce pour se tenir au courant des réalités de terrain, sans quoi elle saurait que la Préfecture et la CCI travaillent en très étroite collaboration sur ces questions d’appui aux entreprises."

Enfin en ce qui concerne l'attaque permanente envers Danièle Paoli (CGPME), soutien d’Éric Giraudier, qui d'après Henry Douais et Jean-François Roubaud, président national de la CGPME -- présent à Nîmes hier lors de la présentation de la liste d'Henry Douais -- qui d'après eux ne serait pas la représentante CGPME nationale des pharmaciens comme elle prétend l'être, elle déclare : "Que le président de la CGPME du Gard ne soit pas au courant de ma présence au national n’est pas étonnant, puisqu’il n’est jamais présent à Paris, déclare la pharmacienne. Mais si Monsieur Roubaud déclare ne pas me connaître, alors que nous nous rencontrons une fois par mois au sein du Comité directeur fédéral de la CGPME, cela devient inquiétant…"

La suite au prochain épisode.

Stéphanie Marin

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