Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 05.01.2022 - elodie-boschet - 2 min  - vu 368 fois

GARD "La MFR doit rester à Sauve !", réagit l'association des maires ruraux du Gard

Photo Élodie Boschet/Objectif Gard

Après le courrier de Carole Delga hier (relire ici), c'est au tour de l'association des maires ruraux du Gard de réagir à la fermeture d'une filière de la Maison familiale et rurale (MFR) à Sauve.

Depuis le début de l'année, 65 élèves en Bac Pro Services aux personnes et aux territoires (Sapat) à la MFR de Sauve se retrouvent privés de formation. Alors que la présidente de la Région faisait part, hier, de son "incompréhension" dans un courrier envoyé au président de la fédération régionale des MFR Occitanie et au président de la MFR Porte des Cévennes, l'association des maires ruraux du Gard estime quant à elle que cette situation "n'est pas acceptable."

Elle rappelle les principes de base des Maisons familiales et rurales depuis 1937, à savoir permettre aux familles d’exercer pleinement leurs responsabilités éducatives, contribuer à l’évolution du milieu rural et du territoire, préparer les jeunes à s’insérer et à être acteurs dans la société. Des "objectifs nobles et profondément humains", souligne l'association des maires ruraux par la voix de son président, Sylvain André, qui rappelle l'intérêt des métiers du sanitaire et du social sur les territoires ruraux : "Nous constatons que de nombreuses collectivités, dans leurs crèches, font appel à des stagiaires issus de cette MFR à Sauve avec une belle réussite à chaque fois. Mais d’autres établissements de santé des secteurs socio-éducatifs accueillent régulièrement des jeunes de ces formations. Pour certains élèves c’est aussi une structure à taille plus humaine, plus « familiale » qui leur permet de « raccrocher » après des parcours souvent difficiles."

L'association des maires ruraux du Gard souhaite qu’une entente entre la fédération des Maisons Familiales et Rurales et l’association locale "soit trouvée dès que possible", pour que rapidement les élèves puissent continuer leur formation en cours, et pour que cette institution continue durablement sur le territoire rural.

Elodie Boschet

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