Publié il y a 55 min - Mise à jour le 03.12.2025 - La rédaction sport - 5 min  - vu 366 fois

LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mercredi 3 décembre 2025

Patrick Fustier et Dimitri Piallat, les coprésidents de Sauvons Nîmes Olympique, attendent des réponses de la ville de Nîmes.

- Photo : Norman Jardin.

"On est pris pour des guignols" : Sauvons Nîmes Olympique cible la ville de Nîmes, une collecte de jouets au NO, l'OAC doit reprendre le rythme et un projet de complexe padel à la place du Tennis Club du Bas Rhône. 

"On est pris pour des guignols". Le 3 novembre dernier, le collectif « Sauvons le Nîmes Olympique » interpellait la ville de Nîmes au sujet de l’avenir du stade des Costières. Un mois plus tard, le courrier envoyé à Jean-Paul Fournier (maire de Nîmes), Franck Proust (premier adjoint) et Thierry Procida (adjoint aux sports) n’a toujours pas de réponse. Le collectif demandait « une visite du stade des Costières, patrimoine municipal, afin d’avoir une approche visuelle de l’état de celui-ci". Mais aussi « être associé aux discussions traitant de la rénovation du stade », « la mise à disposition publique du rapport de l’AMO (Assistance à maitrise d’ouvrage, NDLR) concernant la remise en service des Costières » et « l'obtention d'une copie du rapport détaillé des services des Domaines saisis et connaitre la méthodologie employée ». Ces demandes n’ont, pour l'heure, pas retenu l’attention de la municipalité. « C’est un manque de politesse et c’est mépriser une association qui comprend 2 000 adhérents. Nous avons prouvé que l’on travaillait pour le bien du club en collaboration avec toutes les composantes. Nous souhaitons un retour aux Costières et ils ne veulent pas travailler avec des personnes qui ont cette vision. Nous sommes toujours prêts à collaborer avec eux. On compte interpeller tous les candidats aux élections municipales, avec un questionnaire, pour avoir la position sur l’avenir des Costières », explique Dimitri Pialat, le vice-président du collectif Sauvons Nîmes Olympique. L’association de supporters nîmois ne compte pas baisser les bras, en cette période électorale : « On est pris pour des guignols. Ils font beaucoup d’autosatisfaction en disant qu’ils ont sauvé le club tout seuls, ce qui est faux. Il y a l’association Nîmes Olympique, le nouveau président et le collectif qui ne les ont pas attendus pour faire avancer les choses. La prochaine étape sera le conseil municipal du 13 décembre. On a vu la dernière fois qu’il était question d’une ligne budgétaire potentielle de 27 millions d’euros pour la rénovation des Costières, mais il n’y a pas eu d’explication. Nous viendrons peut-être dans le public, pour entendre ce qu’il se dira », annonce Patrick Fustier, coprésident du collectif. Depuis le 10 juillet dernier, SNO est devenu actionnaire minoritaire du club avec une souscription de 8 175 € (soit 1,5 % du capital) et a reversé, au mois d’octobre, 41 045 € sur le compte courant associé de la société Nîmes Olympique Ensemble afin de participer à la prochaine augmentation du capital en cas de montée dans la future Ligue 3.

Une collecte de jouets pour Noël. L’Association Nîmes Olympique organise, en partenariat avec la Croix-Rouge, une collecte de jouets destinée à offrir un Noël plus chaleureux aux enfants dans le besoin. Le club invite les habitants de Nîmes et des environs à déposer jouets, peluches, livres et jeux en bon état lors des permanences organisées au centre de formation – domaine de la Bastide le mercredi 10 décembre de 14h à 17h. Deux permanences ont déjà été mises en place le 3 décembre et ce mercredi. La collecte de jouets sera aussi mise en place ce samedi au stade des Antonins de 16h à 17h45 sur la fan zone, avant le match Nîmes Olympique - Hyères FC. Cette initiative s’inscrit dans la volonté du club de renforcer ses actions solidaires et d’impliquer l’ensemble de la communauté dans un geste simple, mais essentiel pour faire vivre la magie de Noël.

OAC 

Christophe Bosne vialet
Pour Christophe Bosne Vialet, il faut "garder de la continuité dans le contenu". • D.R.

Reprendre le rythme. « Maintenant, on commence à être un petit peu habitué, malheureusement. » C’est ainsi que l’entraîneur adjoint d’Alès, Christophe Bosne-Vialet, répond à la question de la gestion des semaines sans match. Une gestion compliquée pour celui qui est également en charge des gardiens de l’équipe première. Selon lui, ce n’est jamais simple de jouer une semaine sur deux, car on ne sait jamais comment les joueurs vont réagir derrière, aussi bien physiquement que mentalement. La solution, pour le coach, est donc de continuer à travailler de la même façon que les semaines précédentes. En face, le club de l’ASPTT Dijon, tout juste repêché au dernier moment dans la poule, reste une équipe « pas facile à jouer, mais comme toutes les équipes du groupe. Peu importe le classement, on s’aperçoit que chaque match peut être compliqué, ils étaient certainement préparés à se maintenir. » L’objectif pour l’OAC, qui reste tout de même sur une série de cinq victoires en cinq rencontres à l’extérieur, sera de miser sur la continuité de ce qui a été produit en termes de contenu. « Il faudra rester fort sur le contenu, sur l’engagement, sur le côté mental. L’objectif, c’est ça. Avant de parler de points ou de résultats, l’objectif, c’est d’avoir une continuité sur les contenus. »

Tennis Club du Bas Rhône

La préfecture doit trancher. Il y a un mois, Objectif Gard & Arles avait révélé les problèmes financiers du Tennis Club du Bas Rhône, club historique de Nîmes, menacé de disparition. Le club reprochait à la municipalité de ne pas l'aider financièrement pour couvrir les frais d’entretien de ce site particulier pourtant propriété de la Ville. Une rencontre a eu lieu le 13 novembre avec Thierry Procida, adjoint aux Sports. Ce dernier a annoncé qu’il fallait débourser deux millions d’euros pour rénover l’ensemble du tennis club. Mais surtout le but était d'évoquer le seul candidat déclaré durant le délai légal prévu dans le cadre d’un appel à projets. Le seul à s’être manifesté est Xavier Severan, une candidature spontanée ayant déclenchée cette procédure, qui porte un projet de six terrains de padel à la place des terrains couverts de terre battue, raison d’être de ce club fondé en 1957. « On perd notre mine d’or, ça serait la fin du club ! Nos licenciés n’auraient plus d’intérêt à venir chez nous », s’inquiète Sébastien Sals, trésorier du club. Conscients qu’un projet d’ampleur est vital pour sauver le club, les dirigeants veulent l’assurance de ne pas perdre leurs terrains et d’être totalement intégrés au projet. Déjà en 2023, la Fédération française de tennis et le comité départemental voulaient créer des terrains de padel, mais le dossier a essuyé trois refus, car le tennis club se trouve en zone PPRI (Plans de préventions des risques inondation). Concernant le projet de Xavier Serevan, sous le nom de SCI Sporting Bas Rhône, il est entre les mains des services de la préfecture du Gard qui doit se prononcer avant fin décembre sur sa faisabilité ou non. En attendant, le club a dû licencier deux de ces cinq salariés, faute de trésorerie suffisante, « si rien n’est fait, en avril, on ne peut plus payer les salaires », insiste Sébastien. Si ce projet ne se fait pas, le club aimerait refaire un bail emphytéotique avec la mairie et lancer un nouveau projet aux côtés du comité départemental. La survie du club est loin d’être assurée.

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