Publié il y a 2 h - Mise à jour le 10.09.2025 - Corentin Corger - 2 min  - vu 215 fois

MUNICIPALES Candidat en 2026, Thomas Chimenti veut réveiller Garons

thomas chimenti

Thomas Chimenti

- Photo Ensemble réveillons Garons

"J’ai l’impression que les gens en place en ce moment dorment. Ils ne sont pas à l’écoute de la parole des garonnais." 

Après le décès du maire Alain Dalmas, son fidèle premier adjoint Yves Rodriguez a été élu maire de Garons en février dernier. Élu depuis 40 ans, le premier édile âgé de 75 ans a prévu de se présenter aux élections municipales de mars 2026. Pour la première fois depuis 2008, il y aura une deuxième liste face à la majorité sortante. La tête de liste se nomme Thomas Chimenti. Né à Arles, cet expert en gestion de projets en nouvelles technologies vit à Garons depuis six ans.

L’homme de 46 ans fait partie du conseil d’administration de l’association Unis pour la qualité de vie à Garons qui milite contre l’installation de Virbac, spécialisée dans la fabrication de croquettes. Investi pour sa commune, il a donc décidé de franchir le pas et de s’engager pour la première fois en politique. « J’ai l’impression que les gens en place en ce moment dorment. Ils ne sont pas à l’écoute de la parole des garonnais. Le résultat est quasiment néant », tacle le candidat au sujet de l’équipe municipale en place. « Si on ne se présente pas, cela fera 18 ans qu’il n’y a pas d’opposition à Garons. En 2020, seulement 22 % des inscrits ont voté pour la majorité. En dessous de ce chiffre le vote n’était plus bon », assure Thomas Chimenti.

"On entend trop souvent que Garons est une cité dortoir"

Ce qui représentait, seulement 818 bulletins sur 3 698 inscrits alors qu’en 2014, Alain Dalmas avait recueilli 1 484 voix, soit 41 % des inscrits. Reste à savoir si les Garonnais ont envie de changement, en tout cas ce nouveau candidat espère faire bouger les choses avec son slogan : « Ensemble, réveillons Garons ». « On entend trop souvent que Garons est une cité dortoir, on veut changer cette image », confie l’intéressé. Avec son aéroport, son activité industrielle aéronautique, sa base de sécurité civile, une sortie d’autoroute, Garons est une commune particulière. Thomas Chimenti défend un développement économique raisonné.

Pour sa campagne, il a élaboré trois axes principaux : la sécurité, l’environnement et l’éducation. « Il n’y a pas de caméras de vidéosurveillance, il en faudrait quelques-unes bien placées. On a construit une nouvelle école, mais pour celle en centre-ville, on ne fait pas grand-chose », lance le candidat au sujet de ce qui ressemble à des premières annonces d’un programme. Le quadragénaire, qui compte s’appuyer énormément sur les nouvelles technologies lors de sa campagne notamment pour faire du porte-à-porte, aspire aussi à renforcer le poids de Garons au sein de Nîmes métropole.

Une liste de 29 personnes sans étiquette, quasiment ficelée, soutenue par aucun parti. "C’est notre force, car on a des sensibilités différentes. Dans une ville de 5 000 habitants, on ne peut pas faire de politique à la parisienne », conclut Thomas Chimenti. Pour convaincre les Garonnais, outre les prospections, des réunions publiques par quartier seront organisées.

Il vous reste 80% de l'article à lire.

Pour continuer à découvrir l'actualité d'Objectif Gard, abonnez-vous !

Votre abonnement papier et numérique
à partir de 69€ pour 1 an :

  • Votre magazine en version papier et numérique chaque quinzaine dans votre boite aux lettres et en ligne
  • Un accès illimité aux articles exclusifs sur objectifgard.com
Corentin Corger

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio