Publié il y a 1 an - Mise à jour le 23.03.2023 - Sacha Virga - 3 min  - vu 549 fois

NÎMES Le lycée Voltaire se mobilise pour l'association "Femmes Solidaires"

Les élèves de 2nde Bac Pro Esthétique ont passé un super moment

- Sacha Virga

Trois ateliers ont été proposés hier au grand public dans le cadre d'une journée en l'honneur de l'association "Femmes Solidaires"

Le lycée Voltaire de Nîmes s’est mobilisé toute la journée d'hier pour la cause de l'association "Femmes Solidaires". Prévu à la base le 8 mars à l'occasion de la Journée de la femme, mais reporté suite aux grèves à aujourd’hui, ce projet de solidarité des élèves de seconde Bac Professionnel incluait trois prestations à des prix très attractifs (12 euros la prestation), où les fonds récoltés seront reversés à cette association féministe nîmoise. Ainsi, il était proposé :

- Un service esthétique comprenant un soin visage éclat (nettoyage, gommage, modelage, masque) puis une mise en beauté.

- Un service en salon de coiffure avec shampooing traitant, massage du cuir chevelu, soin du cheveu... pour les femmes, un brushing avec un renforçateur et pour les hommes, une nouvelle coupe s'ils le souhaitaient.

- Un repas dans le restaurant d'application du lycée.

Martine, présidente de "Femmes Solidaires" et Annie, membre du bureau, ont assisté aux trois ateliers proposés. Elles le rappellent, si cette mobilisation ne s'est pas déroulée au jour prévu initialement, le mois de mars reste consacré à la femme. Touchées par le travail de l'établissement scolaire, Martine et Annie ont eu une attention très particulière à l'égard des organisateurs : "On souhaitait remercier les professeurs du lycée qui nous ont proposé leur aide. Nous sommes une association bénévole qui fonctionne avec les moyens du bord donc ça nous touche", déclare la présidente. Plusieurs projets vont d'ailleurs être lancés dans les prochaines semaines : "En avril, on devrait lancer une campagne sur la pauvreté des femmes. Nous comptons également faire remplir des actes de témoignage sur la situation faite aux femmes, pour le porter pourquoi pas à notre congrès national", dévoile Martine.

Une expérience réitérée 

Véronique Himbert, proviseure de l'établissement, n'a pas caché sa joie quant au déroulé de cette fructueuse journée : "Nous étions dans la continuité du projet solidaire de l'an dernier, qui était sur le thème de l'Ukraine. Pour les élèves, c'était l'occasion de développer des compétences, pour ceux qui sont venus, la possibilité de se faire chouchouter. C'est du gagnant-gagnant !", s'exclame-t-elle, ajoutant que le lycée Voltaire faisait partie des dix établissements gardois ayant reçu cette année, le label "égalité homme-femme". Par ailleurs, Sylvie Alcaraz, professeure, a aussi mis la main à la pâte à l'organisation de l'opération.

À l'atelier esthétique, une ambiance détendue se fait ressentir. Les clients affluent, les élèves sont à leur soin... Pourtant lors des préparations, toutes n'étaient pas complètement sereines : "J'ai ressenti beaucoup de stress avant le jour-J, mais au final ça m'a apporté beaucoup d'expérience et j'en suis très contente", déclare Marie Lazzarotto, élève de seconde Bac Pro Esthétique. Chloé Laupies, sa camarade, a apporté une analyse très pertinente de la situation pour son jeune âge : "On a eu un peu de mal à se lancer, j'étais un peu stressée mais j'ai essayé de rassurer mes camarades", dévoile-t-elle, avant d'ajouter : "Ce qui n'est pas évident, c'est de rentrer dans la zone de l'autre. J'ai pu apprendre à évacuer les mauvaises ondes pour ne transmettre que du positif". Sa cliente Francine, s'est sentie sur un petit nuage : "Je suis allée également à l'atelier coiffure. On ressent beaucoup l'empathie des élèves. Même si j'adore la méditation, là c'était encore mieux !", sourit-elle.

À l'atelier de coiffure, on s'est entraîné avant les choses sérieuses • Sacha Virga

Passage ensuite à l'atelier coiffure. Isabelle Delauney est professeure et encadre les Bac Pro MBB (Métier beauté bien-être). Ici, on propose diverses prestations sur le cheveu : "On les avait préparé en amont. Certains étaient stressés mais ils sont tous volontaires. En plus, j'ai pu découvrir quelques pépites", se réjouit l'enseignante. Comparé à l'atelier précédent entièrement composés de filles, celui-ci était assez mixte : "J'avais un peu le stress de louper les clients", s'exprime Abderzak, quand Marie-France affirme être inquiète de "mouiller le visage des clientes qui étaient déjà maquillés" à l'atelier esthétique.

Une soixantaine de couverts pour le restaurant d'application • Sacha Virga

Pour clôre les festivités, direction le restaurant d'application, où soixante convives ont eu la chance de profiter d'un repas complet, dont le Dasen du Gard, Philippe Maheu. Encadré par le professeur de service en restauration, Thierry Micoulaud, il ressentait un léger stress comme ses élèves, séparés en deux groupes : "Certains sont encore dans leurs débuts et commettent quelques petites maladresses et imperfections, mais ils font du bon travail", souffle-t-il. Avant de mettre les pieds sous la table et la serviette autour du cou, la proviseure Véronique Himbert a adressé un discours de remerciement, destiné à tous ceux ayant fait vivre le projet. Pour l'année prochaine celui-ci est déjà trouvé, c'est la cause des enfants qui sera à l'honneur.

Sacha Virga

Actualités

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio