Publié il y a 23 jours - Mise à jour le 06.04.2024 - François Desmeures - 3 min  - vu 325 fois

ANDUZE Jazzoparc continue de mêler musique exigeante et rendez-vous populaire

Jazzoparc, en juillet 2023

- François Desmeures

Le festival de jazz du parc des Cordeliers rempile pour une quatrième édition, les 26 et 27 juillet. Avec une première soirée entre mémoire du jazz et funk. Et une seconde tournée vers l'Afrique et la Colombie, après les Cubains qui avaient permis au festival de perforer les 3 000 entrées l'an dernier. Autour de ces deux moments forts, des stages, des ateliers, de la bonne humeur et des moments partagés, sous le soleil de l'été. 

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Jazzoparc, en juillet 2023

François Desmeures

Il aura suffi de trois éditions pour imposer le "petit" rendez-vous anduzien sur la carte des festivals qui montent dans la région. Et cette 4e édition ne devrait pas obstruer cette ascension, même si la jauge restera bloquée à 3 000 spectateurs, pour conserver un accueil agréable du public.

Pas impossible, du coup, que Jazzoparc doive refuser du monde dès la première soirée, vendredi 26 juillet, qui verra sur scène Fred Wesley, tromboniste et "architecte du son de James Brown", selon Philippe Couret, programmateur et pilote du festival. Une deuxième partie de soirée ouverte aux danseurs, sous les notes de jazz-funk de l'ancien comparse de George Clinton. 

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Fred Wesley, premier compositeur et tromboniste de James Brown

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Il n'est pas certain, non plus, que la première partie de la soirée déplaise aux danseurs, avec le rythm'n blues de Rhoda Scot. Avec elle et Fred Wesley, "c'est un peu l'édition des légendes", sourit Philippe Couret. D'autant que la grande dame - "organiste aux pieds nus de 83 ans" - qui a joué avec Ray Charles ou Ella Fitzgerald, ne vient pas seule. Elle sera entourée d'un all-stars de sept musiciennes françaises. Ces huit femmes accueilleront, enfin, le crooner britannique Hugh Coltman qui devrait se fondre à merveille dans cet univers féminin. 

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Rhoda Scott, clavier aux pieds nus de 83 ans

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Samedi, place à "la voix de l'Angola", Bonga, qui chante en angolais et portuguais. Le roi du semba a partagé le micro avec Césaria Evora et Bernard Lavilliers. Sa voix chaude navigue entre continent et île, entre Angola et Cap-Vert. Enfin, pour clôturer le festival, place à la salsa... à la sauce colombienne de La-33 (prononcer "la trenta y tres"), du nom de la rue de leur quartier à Bogota. "Une salsa très énergique, promet Phillipe Couret, provenant de la "salsa dura", née dans les années 70 et qu'ils reprennent à leur sauce. ils ont une énergie très rock", résume-t-il. 

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Bonga, voix de l'Angola

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Des "before" et des Jam sessions encadrent les avant et les après soirées. Mais le festival s'étire pour participer à la vie locale bien au-delà de ces deux journées de liesse. Dès ce mois d'avril, les enfants vont être mis à contribution, avec l'association Diptyk, pour élaborer la conception graphique, et écologique, de la signalétique du festival. Des enfants qui auront leur concert de percussion, le 27 juillet, à la maison Bellot.

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La-33, salsa "dura" de Bogota, pour clôturer les deux soirées de festival

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Cet été, dès le 14 juillet, le festival proposera des concerts décentralisés, en commençant par Banan'n Jug à Saint-Nazaire-des-Gardies. Le 25 juillet, l'orchestre Syncopatique traversera Anduze. Le 28 juillet, ce sera au tour de The Yellbows. Un stage de gospel, gratuit, s'organise aussi pendant le festival. Enfin, du 25 au 28 juillet, le stage de danse Anduze jazz dance camp revient (à retrouver ici).

Labellisé événement éco-responsable, le festival se veut de plus en plus accessible aux personnes en situation de handicap et toujours plus inclusif, avec notamment le prêt de gilets vibrants. Il sera, aussi, plus accessible à tous les publics, avec une scène qui change de sens (sur le modèle du festival d'humour Lol&Lalala) pour absorber plus aisément la jauge de 3 000 personnes. Dans une année encore inflationniste, Jazzoparc conserve des tarifs très attractifs, pour une offre unique en région et différente d'autres festivals de jazz. Avouez, en pensant à une fraîche soirée d'été, les oreilles gâtées par le son, il ne manquait plus que cet argument financier pour cliquer vers la billetterie...

Programmation complète à retrouver ici. Plein tarif : 17 €. Tarif réduit : 13 €. Pass 2 jours : 31 €. Gratuit pour les moins de 18 ans. 

François Desmeures

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