La quatrième édition de la biennale initiée par le centre social et culturel Tôtout’Arts pour mettre en avant la culture contemporaine burkinabèe, a officiellement démarré ce matin à Villeneuve.

« C’est une de nos inventions, et elle se développe chaque année », s’est réjouie la présidente de Tôtout’Arts Christine Belsoeur, entourée de la plupart des artistes au programme et des élus locaux.

Une biennale qui pour la première fois fait l’objet d’un partenariat avec la Chartreuse, dont la directrice Catherine Dan tient le Burkina-Faso en haute estime : « c’est un pays que l’on suit de près, avec une vie artistique extrêmement forte, qui a vécu des heures difficiles mais qui se bat. »

La première adjointe et conseillère départementale Pascale Bories a pour sa part salué « une manifestation qui semble se pérenniser », avant de féliciter les organisateurs pour la thématique choisie cette année, à savoir « paroles de femmes. »

Le député Patrice Prat, qui a consacré une partie de sa réserve parlementaire à l’événement, a prévenu les organisateurs : « profitez-en, car je fais partie de ceux qui militent pour la suppression de la réserve parlementaire ! » Plus sérieusement, le député a estimé que « le Burkina-Faso est un foyer de francophonie important », avant de lancer qu’en termes de diplomatie, « un Victor Hugo est plus important qu’un Rafale, je pense qu’on est en train de laisser un peu de côté la diplomatie culturelle, et c’est dommage. »

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Retrouvez le programme complet de cette quatrième édition ici. Notez qu’un rendez-vous a été ajouté, il s’agit d’un débat autour de la situation politique du Burkina-Faso, en présence des artistes, le lundi 19 à 18h30 à la salle des Conférences de Villeneuve.

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com