Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 28.11.2023 - Abdel Samari - 2 min  - vu 577 fois

ÉDITORIAL Des frites, des frites, des frites !

Photo d'illustration DR

La meilleure réplique du film Les Tuches, réalisé par Olivier Baroux avec Jean Paul Rouve et Isabelle Nanty ! Comme un coup de coeur pour la pomme de terre qui nous réserve quelques mauvaises surprises sur son prix à la consommation...

Il n'y a pas qu'elle qui a pris un bon coup de bambou sur la tête depuis plusieurs mois. Mais depuis quelques jours, c'est de la hausse du prix de la pomme de terre dont il est question. Pourquoi on en parle autant ? Tout simplement parce que ce bon vieux légume-féculent est le préféré des Français. Qui le savourent  de toutes les manières. En frites, mais aussi en purée, en pomme noisette, en chips, etc. On en consommerait 50 kilos par an, c'est dire. La mauvaise nouvelle selon l'Insee, c'est que pour les 12 derniers mois, le filet d'un kilo de pommes de terre est passé de 1,70 euro à 2,09 euros en rayon, soit une hausse de 39 centimes et près de 23% entre septembre 2022 et septembre 2023. Un prix qui a progressé de 25% en version surgelée. Soyons toutefois rassuré : cette hausse soudaine est conjoncturelle. Elle serait liée à une très mauvaise récolte en 2022 liée en particulier à une sécheresse historique. Et comme nous consommons des produits issus souvent d'un circuit industriel, les pommes de terre présentes actuellement en rayon ou sur les étals sont des pommes de terre de l'an dernier, conservées plusieurs mois en chambre froide. Autre phénomène du moment : la hausse du coût de l’énergie et celle des emballages et des salaires en lien avec l’inflation galopante. Enfin, et c'est probablement ce qui doit nous convaincre de continuer à acheter des pommes de terre : les cultivateurs de patates sont aussi mieux rémunérés par les industriels. Reste à savoir si cette hausse va se poursuivre ? Tout dépend une nouvelle fois des récoltes. Elle semble un peu meilleure depuis le début de l'année 2023. Mais rien ne laisse présager une baisse... Il va donc falloir s'habituer à payer au moins la même chose que cette année si ce n'est un petit plus. Le changement climatique, les bouleversements sur la nature semblent ne pas avoir encore livré tous leurs secrets... Et les mauvaises nouvelles jusqu'à nos assiettes !

Abdel Samari

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