FAIT DU JOUR La 54e édition d'Alespo a pris ses marques au Parc des Expositions
Rendez-vous incontournable du paysage alésien, le salon Alespo s'installe durant quatre jours, depuis ce vendredi jusqu'à lundi. Pour cette 54e édition, plus de 200 exposants ont répondu favorablement à l'invitation.
Traditionnelle inauguration
Depuis hier matin, la 54e édition du salon Alespo a officiellement ouvert ses portes, au Parc des Expositions de Méjannes-les-Alès. Un rendez-vous pour tous les gourmands et curieux, qui pourront se laisser tenter par plus de 200 stands d'exposants, commerçants, artisans ou stands de nourriture, le traditionnel aligot saucisse maison ou la gardianne feront plaisir à plus d'un.
Sur les coups de 10h30, les élus et habitués se sont réunis pour couper le ruban, symbolisant le lancement officiel du salon. On pouvait voir, entre autres, les maires respectifs d'Alès et Méjannes-les-Alès, Max Roustan et Christian Teissier, le président d'Alès Agglomération Christophe Rivenq, le sous-préfet Émile Soumbo qui vit son premier salon Alespo, le vice-président à la Région Jalil Benabdillah ou encore les conseillers départementaux Léa Boyer et Philippe Ribot.
Dans leurs discours, Max Roustan et Christophe Rivenq ont porté une attention toute particulière aux commerces alésiens : "J'espère qu'ils connaîtront rapidement une période plus favorable. Ils ont tout notre soutien, on fait ce qu'on peut pour qu'ils puissent travailler dans les meilleures conditions et remplir leur tiroir-caisse", déclare le maire d'Alès. "Nous soutenons votre opération avec plaisir. Un salon comme Alespo, c'est avant tout pour les Alésiens et les Grands Alésiens. Je vous félicite de faire la place belle au commerce alésien qui s'expose. Bon salon à tous !", exprime le président d'Alès Agglomération.
L'OPALE Productions, parfumerie artisanale française et naturelle
Lauryne Herbaut a créé l'OPALE Productions il y a environ deux ans. Installée à Lézan, à une vingtaine de minutes d'Alès, l'entreprise familiale rayonne progressivement dans le paysage gardois. "Je suis créatrice de parfums artisanaux 100 % français et naturels, que je fabrique moi-même. Sur mon stand, on peut retrouver tous mes parfums pour homme et femme, mes parfums d'ambiance, brume de linge et diffuseurs de parfum", explique Lauryne. La jeune femme, aidée par sa maman en est à son deuxième salon Alespo, et ne compte pas s'arrêter là pour faire prospérer son entreprise : "On essaye de faire le plus de salons possibles, on a fait celui de l'Habitat aussi. C'est très fatigant parce qu'on gère aussi une boutique en ligne, mais on est très courageuse !", sourit-elle.
Maison Pongi, ferroniers de père en fille
La ferronnerie a ouvert en 1963, à proximité du pont du Grabieux. "J'ai suivi mon père, explique Paul Pongi, qui est chez lui dans les allées d'Alespo. J'ai fait les Beaux-Arts et je l'ai suivi." Des Beaux-Arts, après de la métalllerie au lycée Jean-Baptiste-Dumas. De quoi allier la technique et la création. "On peut faire n'importe quoi avec du fer, du moment qu'on arrive à le soulever et à le tordre", se délecte Paul Pongi, qui donne des exemples de réalisation sur son stand Alespo ou au Showroom de la route du Pont de Grabieux. Le stand de l'allée centrale de l'artisan expose d'ailleurs des pièces "traditionnelles" et d'autres, bien plus inspirées par le design. "Ma fille, Aurélie, est en train de prendre la relève. Elle crée de nouveaux modules." Des paravents, où le fer travaillé paraît extrêmement léger ; des tables qui utilisent de la céramique comme plateau ; des braséros dessinés et réalisés dans l'atelier, pour préparer la cuisine en extérieur, pratique qui a le vent en poupe. "J'avais pris un autre virage que mon père, quand j'ai repris, et ma fille prend aussi un autre virage. Mais si j'étais resté dans la ferronerie traditionnelle, je serais mort aujourd'hui", constate l'artisan. Qui se dit très satisfait de la clientèle et du résultat qu'il tire d'Alespo. "Et puis, on est d'Alès, on se doit de venir !", avance également celui qui se rend chez n'importe quel client pour évaluer, avec lui, ses besoins et mener le projet de bout en bout, du dessin à la réalisation.
Atelier CMBD, meubles et objets en bois travaillés
Il installait des cuisines en bois pour de grandes marques. Et puis, Cyrille Pitou s'est finalement mis à son compte, tout récemment, à Ribaute-les-Tavernes, route des Cévennes, lui qui est passé par l'École supérieure d'ébénisterie d'Avignon - Le Thor. "Je fais du mobilier de style, comme des tables à jeux, ce confiturier ou cette bibliothèque en châtaignier de l'Aveyron". Une oeuvre achevée juste avant le salon, malgré les aléas climatiques qui ont mis quelque temps les machines à l'arrêt. Cyrille Pitou utilise toutes sortes d'essences, comme du noyer, du merisier ou du chêne. Et sent la tendance changer. "Les gens reviennent actuellement sur du durable, explique-t-il, ou on nous demande beaucoup de rénovation de meubles anciens". Dans ses 350 m2, il accueille trois salariés. "Et mon dada, ajoute-t-il en attrapant les épaules d'Aymeric, son apprenti, c'est de former les futures générations. Dans quelques années, je suis à la retraite. Et il faudrait que ça reprenne..." En plus de nouveaux clients, Cyrille Pitou pourrait donc profiter d'Alespo pour lancer des vocations...
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