Publié il y a 5 mois - Mise à jour le 03.05.2024 - François Desmeures - 1 min  - vu 512 fois

RIBAUTE-LES-TAVERNES École : les parents élus demandent une rencontre avec le Dasen

Concert de cassroles, ce vendredi soir, devant l'école Marcel-Pagnol

- François Desmeures

Depuis la mi-mars, les parents d'élèves de l'école primaire Marcel-Pagnol se mobilisent contre une fermeture de classe annoncée, qui serait la deuxième en deux ans. Ce vendredi, à la sortie des cours, c'était concert de casseroles avec parents, élèves, et élus enfants et adultes. Alors que le directeur des services académiques a refusé de rencontrer le maire du village - par ailleurs professeur dans l'école - les parents élus s'apprêtent à demander une audience. 

Trois adjoints au maire - Françoise Spipz, Annie Coulomb et Pierre-Marie Combemale - en compagnie d'une partie du conseil municipal des enfants et de leurs casseroles • François Desmeures

Une décision prise en rapport avec les 185 demandes d'inscription. Mais c'était en novembre. Depuis - et même si le Conseil départemental de l'Éducation nationale de fin février n'a pas pris en compte de nouvelles données - le nombre d'inscrits attendus est monté à 199. Soit quatre de plus que les 185 enfants de la dernière rentrée. En l'état, l'école Marcel-Pagnol perdrait donc une classe, sur les neuf installées dans les locaux de 2003, faisant monter les effectifs au-delà du raisonnable, aux yeux des parents (relire ici). 

"La mairie a demandé un rendez-vous avec le Dasen (directeur académique des services de l'Éducation nationale), qui a refusé, relate l'élu Pierre-Marie Combemale. On a demandé de voir l'inspectrice de circonscription." Qui s'est engagée à faire remonter le décompte, explique l'élu. "On va envoyer un courrier ce week-end pour demander un rendez-vous au Dasen, explique à son tour une mère élue au conseil d'école, Lorène Lapeyre. Si on ne se bat pas maintenant, on risque une autre fermeture. Et puis, on perd deux enseignants qui ont mené des projets pédagogiques innovants." La mère d'élève craint aussi des effectifs conséquents, "d'autant plus en maternelle : il est juste impossible d'enseigner avec 28 enfants en petite section"

Les parents promettent de continuer à faire du bruit pour être entendus, jusqu'au mois de juin et aux ajustements de postes qui ont lieu chaque année à cette période. 

Petits et grands unis dans la manifestation • François Desmeures

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