Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 14.02.2022 - marie-meunier - 2 min  - vu 495 fois

SAZE Élus et parents d'élèves se mobilisent face au risque de fermeture de classe

Élus et parents d'élèves se sont mobilisés ce matin devant l'école de Saze, inquiets d'une éventuelle fermeture de classe. (Marie Meunier / Objectif Gard)

Ce lundi matin, parents d'élèves et élus municipaux ont bravé la pluie pour exprimer leur inquiétude. Une classe de l'école de Saze est menacée de fermeture. 

Cela s'explique par la baisse des effectifs au sein de l'établissement, tendance qui touche tout le Département. Cette année, 179 enfants y sont scolarisés répartis dans huit classes qui comptent en moyenne 21,2 élèves par classe. Si une classe venait à fermer, les effectifs se retrouveraient à 24 en moyenne. "On incite les parents à inscrire leurs enfants rapidement, cela pourrait inverser la tendance", indique Stéphanie Vassas, adjointe à Saze. D'autant que les décisions concernant la carte scolaire seront prises cette semaine.

"Nous sommes très attachés à notre école qui fait de son mieux pour accompagner nos enfants et nous avons énormément de projets en relation avec la mairie", renchérit Émilie Beck, parent d'élève également élue à Saze. Toutes deux considèrent que certains critères ne sont pas pris en compte comme le taux de natalité en hausse dans le village, la construction d'une résidence intergénérationnelle, la maison de santé pluriprofessionnelle qui sera prête d'ici la fin de l'année et qui va amener de l'attractivité...

Le 18 janvier dernier, l'inspectrice de l'Éducation nationale a été reçue en mairie. Le maire, Yvan Bourelly, le directeur général des services et Stéphanie Vassas ont aussi égrené tous les projets prévus autour de la rénovation énergétique (autour de 400 000 € prévus en tout) et la transition numérique dans l'école. Ils craignent également qu'avec cette fermeture de classe, les élèves se retrouvent davantage dans des classes à double-niveaux ce qui peut "impacter de façon insatisfaisante les élèves ayant des vulnérabilités", selon Stéphanie Vassas. Pour cette dernière, "les chiffres en baisse sont basés sur une logique à court terme alors que l'apprentissage des savoirs, l'éducation s'inscrivent dans une logique à long terme. On est face à cette dichotomie."

Marie Meunier

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