NÎMES Il menace de tuer sa copine et de « l’attacher à un arbre dans la garrigue »
« J’suis motivé à arrêter tout ça. J’suis à fond, m’dame le juge ». Jugé en comparution immédiate, Karim, 23 ans, a cherché à donner une bonne image pour tenter de faire oublier ses 14 condamnations et les faits qui lui sont reprochés.
« J’veux pas rester dans cette voie. J’veux plus commettre de délit, j’en ai marre. Laissez-moi une dernière chance et vous n’entendrez plus parler de moi ». Ce mardi, Karim montre à la présidente du tribunal correctionnel de Nîmes, Christine Ruellan, toute la volonté de s’en sortir. Si l’intention est louable, les faits, eux, écornent sérieusement cette première impression.
Libéré de prison le 23 octobre dernier après presque deux ans de détention, Karim a profité de sa sortie pour remettre le couvert avec sa copine. « Euh, c’est juste une amie », minimise-t-il avant finalement de concéder que c’est « une amie proche » quand la présidente évoque leur relation. Tellement proche qu’il se permet des familiarités qui dégénèrent très vite en insultes et, selon la victime, en coups.
« Je reconnais les insultes, mais je vous dis la vérité, à aucun moment j’ai posé la main sur elle. Entre elle et moi, c’était les montagnes russes, mais jamais elle a été violentée avec moi », assure Karim. La victime, apeurée, n’a pas fait le déplacement à l’audience mais le médecin qui l’a examinée estime que les hématomes qu’elle présente démontrent des coups réguliers. Karim a une autre théorie : « Je suis sûr que c’est son père qui l’a attrapée et qui dit que c’est moi. »
S’il nie les violences, Karim est bien obligé d’admettre les menaces de mort puisque la juge est en possession des dizaines de SMS envoyés à sa copine. Ça ne vole pas haut : chaque message contient au moins une fois le mot « p… », qualificatif destiné aussi bien à sa compagne qu’à la mère de celle-ci. Il la menace aussi à plusieurs reprises de la tuer ou de « l’attacher à un arbre dans la garrigue ». « Je reconnais que c’est des messages de fou », admet le jeune homme avant de présenter ses excuses. Insuffisant pour le procureur, Adrien Roux, qui demande 18 mois de prison dont 6 avec sursis. Le tribunal est moins sévère : 5 mois et la révocation d’un précédent sursis d’un mois, ainsi qu’une amende de 300€.
Tony Duret
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