Ils l'attendaient depuis la manifestation de jeudi et leur rencontre avec le sous-préfet (relire ici). Mais leur entrevue avec le PDG du groupe n'a rien donné concernant une éventuelle hausse de salaire. "Eux sont restés sur leur proposition de 2% d'augmentation et 500€ de prime Macron", précise Jérôme Hauteville, délégué CGT. Les salariés restent, eux sur leur volonté d'obtenir 200€ de plus chaque mois.
Les protagonistes doivent se revoir ce mardi à 11h, sans grande illusions pour la partie syndicale, que la CGT partage avec la CFTC et la CFE-CGC. "Nos dirigeants nous disent que s'ils acceptent ce qu'on demande, ils devront le donner à tout le groupe. "Je ne savais pas qu'on négociait pour le groupe en tier", ironise Jérôme Hauteville, qui constate que les clients commencent à réclamer leurs pièces alors qu'elles sont loins d'être prêtes : la grève dure depuis le 12 octobre.