Publié il y a 1 h - Mise à jour le 17.11.2025 - Julia Razil - 2 min  - vu 85 fois

FAIT DU JOUR Vers un changement de cap à la Maison de la vie associative d'Arles ?

Depuis l’exclusion de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) en décembre 2024, la fronde monte au sein de la première structure associative arlésienne.

- J.Rz

Ce lundi 17 novembre, à 18h30, la Maison de la vie associative (MdVA) d'Arles tiendra son assemblée générale. Alors que 11 postes sont à renouveler au sein de son conseil d’administration, et après les vives tensions qui ont ponctué cette dernière année d’exercice, ce rendez-vous est forcément très attendu.

Rarement une assemblée générale de la MdVA aura suscité tant d’intérêt. Et attiré tant de monde. Pour la première fois, en presque 30 ans d’existence, deux salles seront ouvertes ce lundi soir afin de pouvoir accueillir les quelque 250 personnes attendues. Et pour la deuxième fois de son histoire, les votes pour les renouvellements au sein du conseil d'administration (CA) se feront à bulletin secret. Une surabondance de candidatures (16 candidats pour 11 postes) et une affluence exceptionnelle, signes tangibles de la fronde qui monte depuis un an au sein de la première structure associative arlésienne.

Pour le Collectif des libertés associatives, "l'occasion de rééquilibrer"

Et tout particulièrement depuis l’exclusion de la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) en décembre 2024. Peu de temps après, naissait le Collectif des libertés associatives. "Depuis ces dernières années, la MdVA au service des associations a rigidifié son fonctionnement au détriment de certaines structures dont la liberté d'expression et l'engagement citoyen ont été remis en cause ou bâillonnés. Tout cela au prétexte que ces associations mèneraient une activité "politique", alors le politique concerne tout ce qui touche à la vie de la cité, dénonce ce collectif. Pour l'heure, le Conseil d'administration de la MdVA sous la présidence de Madame Valette, est largement sur ces bases qui censurent et excluent."

>> À relire : ARLES La Ligue des droits de l'Homme exclue de la Maison des associations

Le Collectif des libertés associatives voit en ces 11 postes renouvelables, l’occasion de "rééquilibrer les choses". Parmi les 16 candidats qui se sont déclarés, "neuf émanent d'associations qui se sont reconnues dans le collectif. Ces candidats se proposent de défendre un projet de MdVA qui soit un espace dynamique et joyeux, ouvert aux associations de toute nature qui privilégient la coopération, l'entraide, le vivre-ensemble et l'interconnaissance."

Danielle Valette : "Je sais que je suis une cible"

Face à cette forte demande de changement, Danielle Valette, présidente de la Maison de la vie associative depuis deux ans, se défend en rappelant que "la liberté associative est garantie par les statuts et le règlement intérieur de notre association." Si elle reconnaît des "maladresses" lors de l'AG précédente, elle affirme avoir pris toutes les précautions pour garantir un scrutin "dans les règles et serein". Et la présidente d’insister sur le fonctionnement collégial du CA : "Je sais que je suis une cible mais ce n’est pas Danielle Valette qui décide seule, c’est l’ensemble du conseil d’administration." Son espoir ce soir ? Que l'assemblée se déroule "sans perturbation".

En coulisses, la collecte des pouvoirs de vote bat son plein depuis plusieurs jours. Avec près de 380 associations membres, les votes par procuration pourraient être l'élément déterminant qui ferait basculer la MdVA d'un côté comme de l'autre. L'issue du vote est plus incertaine que jamais.

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Julia Razil

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