Pendant longtemps sur Bagnols, l’événement « se limitait à un concours de poésie, rappelle l’adjoint à la Culture, Michel Cegielski. Nous avons voulu essayer de l’étoffer chaque année. » Ainsi, si le concours de poésie se tient toujours, cette année les classes d’élémentaire et ce collège ont planché sur le thème de « la grâce », le programme se fait plus épais.

Ainsi, on y retrouve l’exposition du poète, peintre et musicien Laurent Grison, dont les textes sont publiés dans de nombreux pays, du 12 au 30 mars à la médiathèque Léon-Alègre (entrée libre aux horaires d’ouverture). Dans un tout autre registre, l’association Donavie ira interpréter huit fables de La Fontaine le 19 mars à l’Ehpad des Coquelicots.

Le vendredi 22 mars, la salle multiculturelle accueillera « Le Petit prince slam ! » qui, comme son nom l’indique, « revisite l’oeuvre de Saint-Exupéry, c’est un spectacle destiné à tout public, extrêmement riche », commente Nicolas Maury, du service culturel de la mairie. Le spectacle, mis en scène par Mathieu Frey, avec Fabrice Daboni et Tomislav Matosin, sera proposé à 18h30, « un horaire un peu original qu’on teste, comme un afterwork familial », précise Nicolas Maury. Le spectacle, d’une durée d’1h15, sera offert quelques heures avant à six classes d’élémentaire et une classe de collège de la ville.

Le 27 mars à 15h, la médiathèque proposera à la salle multiculturelle « Une cigale en hiver », de la compagnie Des gestes et des formes, dans le cadre du Printemps des poètes et de sa programmation Si ça vous conte. « C’est un spectacle de marionnettes, une adaptation libre des fables de La Fontaine », précise Magali Durando, directrice adjointe de la médiathèque Léon-Alègre. Le spectacle, d’une durée de 45 minutes, est gratuit et sans réservation. Il sera proposé à huit classes de maternelle lors d’une séance dédiée.

Notez par ailleurs que la remise des prix du concours de poésie se tiendra le jeudi 28 mars à 18h à la salle multiculturelle. À cette occasion, une vidéo compilant des vers de poésie récités par des passants, des agents municipaux et des élus, dont le maire, sera projetée. « Nous avons voulu que les gens s’expriment, nous disent s’ils se souviennent d’un poème, le tournage a commencé ce mercredi sur le marché », développe Michel Cegielski, qui tint à peu près ce langage.