« Une réussite au bénéfice de la commune et de toute la vallée de la Cèze », souligne le maire Fred Mahler, ravi de voir ce projet de campagne devenu réalité, sur un terrain à l’entrée du village, à un jet de pierre de la Cèze, longtemps théâtre d’installations illégales. « Maintenant on arrive à s’accaparer ce lieu avec un outil sportif intergénérationnel », reprend-t-il.

Car outre le skate-park conçu par l'entreprise Constructo, des agrès ont été installés pour proposer un petit parcours de santé. « C’est un projet important pour Goudargues », rappelle Fred Mahler, un projet qui a couté 210 000 euros TTC en tout, subventionnés à hauteur de 78 % par l’État, la Région, le Département et l’Agglo, laissant 51 000 euros à la charge de la commune. S’il a donc fallu un peu d’argent au village pour mener ce projet à bien, il lui a aussi fallu pas mal de patience.

« Ce projet a commencé en 2017, lorsque trois jeunes de 16 ans sont venus dans mon bureau avec un plan pour me demander de faire un skate-park », rappelle le maire. « Six ans de gestation, à l’échelle d’un mandat, c’est parfois court », nuancera la conseillère départementale et maire de Saint-Marcel-de-Careiret Carole Bergeri, en mettant à l’honneur une réalisation qui répond « aux trois axes du Conseil départemental, relier les territoires, faire du transgénérationnel et ne pas oublier la santé. » Et ce pas si loin du centre sportif départemental de Méjannes-le-Clap, en cours de rénovation, « ce qui fait un tout », estime l’élue.

Côté Région, la conseillère régionale et maire de Pont-Saint-Esprit Claire Lapeyronie soulignera l’importance de ce type de projets « dans la ruralité, il faut aussi de ces aménagements dans nos campagnes », et plus particulièrement dans un village comme Goudargues, « un pôle de centralité. »