PAYS D'UZÈS Lancée il y a un an, quel bilan pour la structure "France services" itinérante ?

Henri-Pierre Arqué, maire de Saint-Maximin, Fabrice Verdier, président de la CCPU et Anaïs Amalric, présidente de la MSA 30, lors du bilan de la structure France Services itinérante, un an après sa création.
- Photo : S.Ma.Présentée au mois de mai 2021, la structure itinérante labellisée "France services" connait sa forme actuelle, composée de neuf opérateurs-financeurs, depuis octobre 2021.
Un an après, l'heure est au bilan. "Il est plus que positif", assure Fabrice Verdier, président de la Communauté de communes Pays d'Uzès (CCPU), qui n'a pas souhaité ménager le suspense. Reste tout de même quelques axes d'amélioration dont la communication et l'adaptabilité en fonction des besoins dans les différents villages. Et pour cela, "il faudra faire preuve de solidarité", indique Fabrice Verdier.
Car la CCPU, associée à la Mutualité sociale agricole (MSA), a préféré jouer la carte de l’itinérance pour aller vers la proximité, plutôt que d'installer une Maison France Services, comme d'autres intercommunalités ont pu le faire, en un lieu unique sur un vaste territoire, composé de 33 communes. L'objectif étant de permettre à l'ensemble des habitants, et notamment les plus éloignés des outils numériques, de bénéficer des différents services publics.
"Ce retour des services publics est très important, Il était temps"
Ainsi, depuis le début du mois de mai 2021, des permanences itinérantes sont organisées dans plusieurs villages de la CCPU. Portées par la MSA - ce sont ses agents qui tiennent les permanences - ces sessions regroupent désormais et ce depuis le mois d'octobre 2021, les services de la CARSAT, de la CPAM, de la CAF, bien sûr de la MSA, mais aussi des ministères de l'Intérieur et de la Justice, de La Poste, Pôle Emploi et des Finances publiques. "Dans un village comme celui de Saint-Maximin, où hormis un restaurant - qui n'est ouvert que l'été d'ailleurs - on a tout perdu, ce retour des services publics est très important. Il était temps", témoigne Henri-Pierre Arqué, le maire.
"Le petit plus : on a vu se recréer du lien social"
"En un an, 366 rendez-vous ont été donnés, ce qui veut dire 366 dossiers accompagnés", indique Anaïs Amalric, président de la MSA du Gard. Un de ses collaborateurs complète : "Dont 250 ont été bouclés le jour même." Il s'agit de démarches numériques pour des cartes grises, des cartes d'identité, les droits sociaux et majoritairement des dossiers de retraite. Et au-delà de l'aide administrative, Anaïs Amalric a constaté un phénomène qu'elle qualifie de "petit plus" : "On a vu se recréer du lien social."
Comme en 2022, des permanences seront organisées dans les mairies ou salles mises à disposition par les municipalités l'année prochaine. Et après ? "On espère que l'État - financeur avec les opérateurs - maintiendra ses moyens pour que ce dispositif reste sur ce territoire qui a besoin des services publics", réagit Anaïs Amalric.
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