1. Il a construit une abbaye romane
Gilles Dumas, le maire de Fourques, est "amoureux" de l’art roman. Au point de construire lui-même une chapelle romane de 12 mètres de long par 5,50 de large de A à Z sans aucune aide extérieure. "J'ai mis 30 ans à la faire, je l’ai terminée il y a une dizaine d'années", raconte-t-il. "L'architecte Fernand Pouillon a écrit un livre qui s'appelle "Les pierres sauvages", dans lequel il explique comment l’abbaye du Thoronet a été construite. La lecture de ce livre a été une révélation. J'ai voulu tout seul, sur un modèle réduit bien-sûr, éprouver les sentiments qu’ont eu tous les ouvriers lors de cette construction", explique-t-il avec passion. Cet intérêt pour l'art roman l'a également conduit à effectuer le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1988.
2. Passionné de peinture et de Cézanne
Gilles Dumas est également un passionné de peinture depuis son enfance. "Je peins à l’huile depuis l'âge de 11 ans, sous les auspices d’une grand-mère qui avait vu en moi, peut-être, un génie de la peinture", confie-t-il en rigolant. Ce dernier est admiratif des tableaux de Cézanne représentant la Sainte-Victoire. "À travers les "Sainte-Victoire" on annonce tout l’art du XX ème siècle dans la peinture, c'est-à-dire que de l’impressionnisme on est passé au cubisme", relate ainsi avec passion le maire de Fourques. "J'ai commencé à travailler des jours entiers à refaire des Sainte-Victoire. J’aime beaucoup Van Gogh également, on est tous amoureux de lui quand on s'intéresse à l'art. Pour moi, ses autoportraits sont ses plus beaux tableaux", poursuit-il. Une passion qui ne l'a jamais quitté puisqu'il avait imaginé occuper sa retraite en allant six mois à Paris afin d'écouter des conférenciers dans des écoles comme l'école du Louvre, et de revenir le reste du temps peindre dans les Alpilles sur les traces de Van Gogh. "Rien ne se passe comme je l'avais imaginé puisque je suis toujours à la mairie et que cela demande beaucoup de temps et de faire passer ses passions au second plan", expose celui qui effectue son dernier mandat après avoir été à la tête de la mairie de Fourques pendant 39 ans.
3. Il a envisagé une carrière dans le football
En parallèle de sa carrière politique, Gilles Dumas était professeur de sport. Après quelques années dans le Nord, il a ainsi enseigné durant plus de 30 ans à Arles. Passionné par le football, il avait tenté une carrière dans ce domaine. Il a ainsi joué en championnat de France junior, avant d’intégrer l’équipe de Revel, qui jouait alors en troisième division. "J'ai fait des essais en deuxième division, mais je n'étais pas assez bon", raconte-t-il. Ce dernier a alors passé son diplôme d'entraîneur national à Lille, avant de revenir dans le Sud et d'aider quelques petits clubs.
4. Une cape de matador pour son départ à la retraite
La culture, le sport, et bien sûr, la tauromachie. Gilles Dumas est un passionné de corridas et de courses libres. Au point que lorsque ses collègues de travail lui ont demandé ce qu'il voulait pour son pot de départ à la retraite, il leur a répondu qu'il voulait une cape de matador. "Mes collègues me disaient mais où est-ce que ça s'achète ? Je leur ai dit à Séville, alors ils m'ont demandé comment je voulais qu'ils fassent", s'amuse-t-il. C'est finalement le torero français Sébastien Castella, qui était alors dans la ville Espagnole qui lui a ramené sa cape de matador. Un accessoire qu'il a utilisé quelques fois. "J'affrontais quelques petites vachettes mais maintenant j'ai une épaule dont je ne peux plus me servir. Lors de ma dernière rencontre il y a trois ans à Fourques, mais les vachettes ont pris le dessus", se remémore-t-il en rigolant.
5. Amateur des voyages en sac à dos
Si Gilles Dumas a tout fait pour revenir vivre à Fourques, la ville de son enfance, après sa mutation à la frontière Belge, il adore cependant parcourir le monde avec son sac à dos. Amateur d'art il a notamment visité la Grèce qui lui a laissé un souvenir impérissable. Comme expérimenté lors de son pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, il aime les voyages à pied, qui permettent de s'imprégner au mieux de la vie locale.