Des nouvelles têtes qui participaient déjà aux anciennes éditions, de nouvelles envies mais un projet unique : faire plaisir au public. Un public qui sera dans les arènes pour le grand spectacle Vercingétorix, mais aussi dans les rues pour les Journées romaines. Éric Dars et Michaël Grenat signent le scénario du spectacle, la Ville et Edeis collaborent pour les Journées.

Mais avant de parler du spectacle, parlons de la rue. Frédéric Pastor, adjoint aux Festivités de la Ville de Nîmes, est heureux de cette nouvelle édition : « Les Journées romaines attirent toujours plus de monde. Et cela s’ajoute au spectacle du mois d’août dans les arènes. Notre programme est complet, avec de la culture, de l’économie et du tourisme, un vrai plus pour la ville. »

Le village gallo-romain déménage de la place Gabriel Péri vers l’Esplanade où il retrouvera le stand du banquet, des jeux, des ateliers et des démonstrations de fauconnerie. Les gladiateurs seront quant à eux positionnés sur la place Gabriel Péri avec les spectacles de danse et antiques. Place du Chapitre, des pièces de théâtre seront également jouées.

« Aux Jardins de la Fontaine et au Musée de la romanité, il y aura aussi des choses. Aux Jardins, il y aura un spectacle qui évoque un récit sur Vercingétorix ou encore une visite burlesque. Il y aura des visites guidées du sanctuaire de la Fontaine et de la Maison carrée. Au Musée, il y aura beaucoup d’animations avec le récit de la Guerre des Gaules, de la stratégie, des stands sur les pratiques culinaires, la menuiserie, l’architecture ou encore le tissage. Il y aura aussi la projection du Pacte Gaulois. Et, en ville, une grande chasse au trésor, gratuite, le 6 mai de 10h à 18h ! », note Sophie Roulle, adjointe à la Culture.

Conseillère municipale au Commerce et à la redynamisation du centre-ville, Valentine Wolber ajoute : « Le marché antique réunira une quarantaine d’exposants de qualité pendant trois jours. Les associations de commerçants sont prêtes à se costumer et à jouer le jeu ! »

L’année de Vercingetorix

En l’an 122, l’empereur Hadrien est venu à Nîmes. Il revient alors de l’île de Bretagne (Angleterre actuelle) où il a vaincu les peuples barbares du Nord. À cette occasion, il offre aux habitants de Nîmes des jeux (les « Ludi ») dans l’amphithéâtre romain qui vient tout juste d’être construit. Il proposera des combats de gladiateurs et une reconstitution de l’histoire de la conquête de la Gaule par Jules César et sa célèbre victoire contre Vercingétorix à Alesia.

Vice-président d’Edeis, Olivier Galzi, poursuit : « Si le succès était au rendez-vous des spectacles des arènes, c’est grâce à cette action commune. On a senti une vibration, on a vu des familles costumées, des commerçants aussi, tout cela a fait la différence mais nous n’aurons réellement réussi que quand tous les Nîmois seront les ambassadeurs de ces journées. »

Et l’ancien journaliste de poursuivre : « Le thème retenu est celui de Vercingétorix car après avoir glorifié les Romains… En fait il n’y a pas de Romain sans Gaulois. On ne va pas faire voler les Romains comme Uderzo ! Enfin quoique… Non quand même pas. »

Valérie Espin, directrice du site nîmois d’Edeis, ajoute : « Il y aura 500 reconstituteurs qui viendront d’un peu partout en Europe, mais il y a aussi nos 80 légionnaires de la Leg X ! Tout cela présentera une petite partie de l’histoire romaine, en tout ce sont 28 associations qui viendront participer au spectacle. »

À côté de cela, il y aura aussi des visites théâtralisées dans les arènes les 5, 7 et 8 mai entre 21h et 23h. Elles dureront 45 minutes pour 13 euros. Le traditionnel défilé nocturne aux flambeaux des Arènes à la Maison carrée sera lui aussi au programme de cette édition 2023. Arrivé à la Maison carrée, le cortège s’y arrêtera pour une cérémonie de Jeu séculaires.

Aux Jardins de la Fontaine, le Fort des légionnaires rassemblera 70 personnes qui feront vivre l’Antiquité au présent. Pour y entrer ? 7 euros, 4 euros pour les enfants. Le luxueux banquet romain des Jardins sera à nouveau organisé mais sous d’autres modalités. Enfin et à UNîmes, deux conférences de Le Bohec et Brunaux les 3 et 4 mai lanceront ces journées spéciales.