Au programme ? Démonstration de cavage (recherche de truffes), dégustations et, bien sûr, vente de truffes fraîches. « Si la truffe est un produit d’exception, elle se vend environ 1 200 euros le kilo en ce moment, juste six à dix grammes par personne suffisent pour sublimer un plat. La truffe peut être accessible à tous », assure l’historique de l’organisation, Bruno Dupuy, qui sera présent à la Fête de la truffe place du Marché. Il y vendra même ses omelettes truffées non loin de l’arche de la rue Fresque.

« Aujourd’hui, cette fête, organisée par la Ville en partenariat avec le syndicat des trufficulteurs gardois, est devenue une institution. On met en valeur ce produit noble à l’heure où se multiplient des boutiques d’arômes de truffe qui vendent des produits chimiques et qui n’ont rien à voir avec la vraie truffe fraîche », ajoute l’ancien patron du Napo qui avait créé cet événement hivernal pour animer la cité.

Pour le public, ce sont environ dix trufficulteurs qui seront présents pour cette fête qui prévoit également six tentes pour accueillir une quinzaine de produits régionaux comme l’aligot, la truffade, la brandade truffée, les beignets d’oignons frits, l’huile d’olive, le miel, la charcuterie, l’omelettes à la truffe, les fromages, les coquillages, les crustacés, les nougats, les pains d’épices, les vins…

Pour animer ces journées, sont prévues des démonstrations de cavage (recherche de truffes) avec un chien ainsi qu’une animation musicale avec la participation de la fanfare les Tambourinaïres.

Les horaires d’ouverture au public sont de 9h à 19h le vendredi, de 9h à 19h le samedi et de 9h à 14h le dimanche.

Des restos partenaires jouent le jeu de la truffe. 14 autres restaurants de Nîmes se sont engagés à réaliser des mets à base de truffe noire du Gard, le Spartacus (29 rue du Grand Couvent), les Magnolias (Place des Esclafidous), Madow (6 place de l’Hôtel de Ville), Palosanto (29 rue du Grand Couvent), le Mogador (2 place du Marché), Courtois (8 place du Marché), le Petit Nîmois (14 place du Marché), le Menna (7 rue de Bernis), le Wine bar Le Cheval Blanc (1 place des Arènes), la Pie qui couette (Halles de Nîmes), le Skab (7 rue de la République), le Bouchon des greffes (18 Grand Rue), Villa Roma (8 boulevard des Arènes), la Table du 2 (2 bis rue de la République, terrasse du musée de la Romanité).