Les Halles de Nîmes accueillent un nouvel étalier et de nouvelles perspectives. Tristan, de l'Augustin Nîmois, en dit plus. Un hommage gourmand. « L'histoire de notre entreprise familiale, c'est que j'avais un grand frère qui avait pour projet, depuis 2019, de sortir l'Augustin. C’est un produit purement nîmois qui met la vie de notre ville en avant et notre patrimoine en lumière tout en préservant le goût et la qualité, il n’en faut pas moins pour représenter les artisans de notre région ! »
Malheureusement, en 2022, le grand frère décède. Il faut écrire une nouvelle page, un nouveau chapitre, dans la douleur du souvenir, sans raturer ses souhaits. Tristan prend les choses en main. « J'ai décidé de reprendre le projet avec l'aide de mes parents, et après trois ans, on touche enfin à notre but qui était de mener à bien ce projet. En avril ou mai derniers, nous avons répondu à l'appel d'offres pour essayer d'intégrer les Halles sans hésiter ! »
Aux Halles, l’Augustin nîmois y est enfin. Il y est bien. L’échoppe est claire, avec un code couleurs qui fonctionne et une vitrine qui donne envie de croquer l’intérieur. L’Augustin, c’est une création visuelle, certes, mais aussi gustative. Il en existe d’ailleurs pour tous les goûts.
« Nous avons ouvert depuis fait trois jours et tout s'est très bien passé. On a hâte de voir le développement du projet mais nous sommes très contents du résultat de l’Augustin, c'est vraiment très beau, c'est le standing qu'on attendait. » Deux bases de recettes, les moelleux et les « façon » crème brûlée.
Marmelade, framboise, citron vert, pistache, noisette torréfiée, praliné, des moelleux façon baba ou au chocolat… Un paradis pour les gourmands ! « On compte aussi faire des choses en lien avec la saisonnalité et nous écoutons aussi les demandes des clients qui nous donnent beaucoup d'idées ! »
Même du salé ? Bien sûr, on est aux Halles pardi ! « On en a fait le premier soir et ils ont été victimes de leur succès, alors, nous allons en refaire dans les semaines à venir, probablement moitié-moitié, une part de la production en salée et l’autre en sucrée. On a déjà fait des salés avec de la crème de courgette, c'est frais, c’est ce qu’on recherche ! »
Des chocolats et pas que sont aussi à découvrir à l’Augustin nîmois. La fabrication ? La même, celle de Marchetti. Des clins d’œil camarguais, locaux, un savoir-faire d’exception et un goût authentique.
« C’est le producteur, ça lui a plu dès le début et il savait l'impact que ç'aurait sur Nîmes donc nous sommes contents qu’il ait décidé de nous suivre. Ainsi, on propose ces produits en chocolat et, bientôt, il y aura d’autres formes disponibles. On va développer tout cela sur pas mal de produits, on a des idées de savon et de bougies, pourquoi pas pour les hôtels avec une belle décoration ? Je suis Nîmois, on est tous très fiers de notre ville qui est l'une des plus belles de France ! »
L’Augustin nîmois, c’est, en résumé, le professionnalisme et l'expérience d’un producteur, le souvenir d’un rêve volé qui est enfin concrétisé avec panache et fierté, un étal gourmand où l’on est bien reçu, un rayon de lumière sur le patrimoine local… Bref, allez-y, vous verrez !
« Merci beaucoup à toutes les personnes qui ont aidé pour faire aboutir ce projet. Je veux aussi remercier le lycée Saint-Vincent-de-Paul, surtout ma directrice qui a été très importante dans cette aventure, toutes les autres personnes qui se reconnaîtront ! » conclut avec le sourire Tristan.