NÎMES Les élus de NCG demandent la création d’un collectif pour sauver Nîmes Olympique

Les élus de Nîmes citoyenne à gauche ce lundi au Prolé.
- Photo : Norman Jardin.Ce lundi, les élus du groupe Nîmes citoyenne à gauche ont alerté sur la situation inquiétante de Nîmes Olympique. Ils demandent plus de transparence de la municipalité et la création en urgence d'un collectif regroupant des investisseurs locaux, des supporters et des collectivités.
Plus que jamais, Nîmes Olympique est le sujet qui agite les femmes et les hommes politiques de la cité des Antonin. Ce lundi, au Prolé, ce sont les élus du groupe Nîmes citoyenne à gauche qui organisaient une conférence de presse pour évoquer la situation très inquiétante des Crocodiles. À trois semaines de la reprise de l’entrainement, le NO n’a ni joueurs, ni entraîneur, ni directeur sportif pour attaquer la nouvelle saison en National 2. Mais c’est autant ce qui se passe en coulisse qui interpelle le groupe NCG.
« L’histoire semble s’accélérer avec le passage devant le DNCG ce mardi »
« L’histoire semble s’accélérer avec le passage devant le DNCG ce mardi » s’inquiète Vincent Bouget. Le conseiller municipal vise particulièrement la municipalité nîmoise : « Il faut arrêter l’impuissance de la ville face à Rani Assaf. Depuis 10 jours, nous avons demandé des éclaircissements au maire. Nous voulons dénoncer les contradictions de la mairie depuis des années sur la rénovation du stade des Costières. Nous avons des raisons de penser que ce n’est pas si compliqué de le rénover. Pour joueur en N2, il suffit surtout de refaire la pelouse et de quelques travaux de remise aux normes. Depuis cinq ans, personne n’a accès aux documents concernant le stade. C’est un scandale ».
« Nîmes Olympique pourrait jouer, temporairement, à Uzès »
Pour les élus de Nîmes citoyenne à gauche, le stade des Costières est le nœud du problème, notamment dans un futur projet de reprise du NO. « Le temps de la rénovation de la pelouse du stade des Costières, Nîmes Olympique pourrait jouer, temporairement, à Uzès » propose Vincent Bouget. Puis, le conseiller municipal appelle à une mobilisation rapide : « Il faut fédérer des investisseurs locaux, les supporters et les collectivités. Nous demandons la création rapide d’un collectif, car si le passage devant la DNCG se passe mal, il faudra présenter un plan de reprise dans les trois semaines ». abonde Vincent Bouget qui craint que le président de Nîmes Olympique ne se présente pas devant la Direction nationale du contrôle de gestion ou que le rendez-vous débouche sur une nouvelle rétrogradation.
« Ce club appartient au patrimoine de la ville »
« Nîmes est un club historique, nous n’avons pas le droit de le laisser mourir. Ce club appartient au patrimoine de la ville. Il y a urgence à tout faire pour qu’il rebondisse » s’insurge le conseiller départemental, Christian Bastid. Nîmes Olympique est à un nouveau tournant de son histoire et à neuf mois des élections municipales, son avenir est devenu un enjeu qui dépasse le cadre sportif.