Après la défaite de leurs leaders Laurent Burgoa et Thierry Procida, les 16 élus d'opposition centristes et républicains doivent désigner de nouveaux présidents de groupes.

En comparaison avec le scrutin de 2015, la Droite et le Centre sont en recul. Ils passent de 20 élus à 16 élus. Toutefois, leurs résultats dimanche soir est mitigé. Défaits à Aigues-Mortes, Marguerittes et Nîmes 3 ils sauvent les meubles en conservant Nîmes 1, avec le binôme constitué par les adjoints Julien Plantier et Sophie Roulle. Sur Nîmes 4 aussi, les sortants Richard Tibérino et Véronique Gardeur-Bancel a réussi à refaire son retard du premier tour et à s'imposer contre le binôme de la Gauche unie. 

À chacun son groupe ?

À Alès, enfin, l’union de la Droite et du Centre fait carton plein, raflant les trois cantons dont celui du communiste Jean-Michel Suau et de sa coéquipière écologiste, Geneviève Blanc. Avec cinq élus, les centristes formeront sûrement un groupe présidé par Philippe Ribot. Le centriste vainqueur sur le canton Alès 2 remplacerait Thierry Procida (UDI), président sortant battu sur le canton de Nîmes 1. « Au Département, avoir un groupe est un avantage permettant une certaine visibilité pour les temps de parole lors des séances publiques et en ayant des moyens (secrétaires, collaborateurs…) », commente un élu.

Quant aux encartés Les Républicains qui disposent d’un groupe de 11 élus, ils pourraient être présidé, comme le suggère le nouvel arrivant Julien Plantier, par Eddy Valadier « qui a toutes les qualités et capacités ». Un autre élu avec un regard extérieur pousse la candidature de « Richard Tibérino qui s’est bien battu contre la Gauche sur son canton de Nîmes 4 et qui était quand même candidat en cas de victoire à la présidence du Département ! » 

Quelle type d'opposition ?

Interrogé, le maire de Saint-Gilles Eddy Valadier répond que « pour l’instant l’urgence n’est pas là. Demain les élus se réuniront au Département. L’important est de discuter de l‘attitude que nous allons avoir au cours de cette mandature ». En minorité, la Droite et le Centre renoueront-ils avec une attitude d'opposition systématique à la majorité en place ou joueront-ils la carte de l’opposition constructive ? D’autant que la Gauche renforcée risque, cette fois, de faire moins de cadeaux aux élus des cantons gagnées par l'opposition.

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com