Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 18.12.2023 - Abdel Samari - 2 min  - vu 1329 fois

ÉDITORIAL Municipales 2026 à Nîmes : l'union fera-t-elle la force à Gauche ?

Les responsables des partis de gauche à Nîmes rassemblés aux Halles de Nîmes. 

- Photo Objectif Gard

Maintenant que le cadre est posé, il est désormais nécessaire d'imaginer des "jours heureux" pour les habitants.

C'est une image diffusée ce dimanche sur les réseaux sociaux qui veut poser le cadre pour l'avenir. La Gauche nîmoise, presque toute la Gauche rassemblée à l'invitation du leader communiste Vincent Bouget. Dans un lieu mythique : les halles de Nîmes. Hier dimanche, à la mi-journée, pour un rendez-vous dominical sans prise de tête ni négociation, juste le plaisir de se retrouver avant la trêve des confiseurs. Est-ce que pour autant le chemin pour parvenir à un accord municipal sera facile ? Probablement pas. Mais les responsables de Gauche présents pour prendre l’apéritif ont décidé au moins de ne pas faire comme en 2020 : partir divisé. La règle est claire, comme pour les élections départementales et régionales, c'est l'union qui fera la force. Entre socialistes, communistes, Parti radical et les Verts, hors de question de se tromper d'adversaire. Pour être sûr de faire rentrer tout le monde dans le rang, la question de la tête de liste a été tranchée depuis longtemps : ce sera Vincent Bouget. Une option définitive validée en haut lieu à la Région Occitanie où la socialiste Carole Delga, la présidente, bien qu'elle entretienne de bonnes relations avec la Droite nîmoise, mettra toute son énergie pour rafler la troisième ville du territoire. Pour elle, comme pour ses fidèles, il s'agit là aussi de montrer son pouvoir d'attraction au-delà de Toulouse et Montpellier. Et sa capacité à rassembler un an avant la Présidentielle. Mais pour la Gauche nîmoise, il reste toutefois la question de La France insoumise. Ne pas s'allier dès le premier tour, c'est prendre le risque d'y laisser quelques plumes. Sinon à imaginer que les amis de Mélenchon seront un réservoir de voix pour le second tour... Maintenant que le cadre est posé, il est désormais nécessaire d'imaginer des "jours heureux" pour les habitants. La tâche n'est pas simple mais les 24 prochains mois laissent largement le temps de sonder la population.

Abdel Samari

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