L’idée émane du maire de Générac et vice-président chargé de l’Aménagement du territoire, Frédéric Touzellier. Lui-même président du Scot Sud Gard, il semblait important pour l’édile « que l’on accueille cette assemblée nationale. Ça fait 15 ans qu’il n’y avait rien eu dans le sud de la France. C’est une opportunité pour notre territoire ».

Le but de cette journée est avant tout de penser à l’avenir du développement des territoires français, chacun ayant ses spécificités. Plusieurs tables rondes égraineront les trois jours de congrès, du 14 au 16 juin, comme celui intitulé « L'arbre des incertitudes » : « Il portera sur l’avenir de notre urbanisme et l’aménagement du territoire au regard des nouvelles lois comme celle sur la zéro artificialisation des sols », indique le Généracois.

Principale difficulté aujourd’hui pour les élus, soucieux d’aménager des zones d’activités économiques : les mesures de compensation environnementales. Écologie et économie sont-elles vraiment antinomiques ? À l’issue des rencontres et des débats, une motion devrait être rédigée par les participants. Une sorte de message adressée au Gouvernement. Au-delà des travaux au Colisée, Frédéric Touzellier a concocté un programme sur-mesure avec une visite du scaphandre en Camargue ainsi qu’un diner dans les écuries d’Hasta Luego.

Au total : 400 personnes sont attendues. « Ce sont autant de nuits d’hôtel qui sont réservées dans le ville de Nîmes. Cet évènement permet aussi de faire marcher l’économie du territoire », poursuit Frédéric Touzellier, pas mécontent d’apporter de l’activité à son camarade et maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.