Lors de la Présidentielle 2017, le candidat Macron avait fondé sa candidature sur la fin des partis politiques. Cinq ans plus tard, avec un nouveau nom, Renaissance (*), les Macronistes renouent avec les organisations dites "traditionnelles". Première décision : la fin des "cliqueurs", ces militants 2.0 qui gonflaient artificiellement le nombre d'adhérents. Désormais, les adhérents paient une cotisation fixée à 30€ et 10€ pour les jeunes et demandeurs d’emploi. Résultat : sur les 3 000 "cliqueurs" recensés dans le Gard, 280 étaient à jour de cotisation en décembre.

Fin janvier, ce sont eux qui seront appelés à élire leur nouveau référent départemental. Une nouveauté, ces derniers étant jusqu'alors nommés par la direction nationale. Une pratique jugée trop verticale dans un parti cherchant à se démocratiser. Dans le Gard, deux candidates sont en lice : l’élue nîmoise Valérie Rouverand et la militante du comité des Terres de Sommières, Véronique Jullian.

La sortante face au challenger

Référente sortante, Valérie Rouverand avait partagé le poste, pendant deux ans, avec Jérôme Talon. Coach auprès des jeunes pour la préparation d’oraux, la Nîmoise connait bien la maison et souhaite structurer le mouvement. Moins connue, Véronique Jullian est adhérente depuis 2017 à La République en marche. Elle est particulièrement tournée vers les questions européennes, ayant travaillé pour le ministère des Affaires étrangères.

L’élection du référent se déroule à travers un scrutin de liste paritaire de 20 noms et deux remplaçants. Comme pour les élections municipales, les sièges du bureau politique seront répartis à la proportionnelle, c’est-à-dire en fonction du résultat de chaque liste. La semaine prochaine, les candidates seront invitées à débattre devant les militants pour les aider au mieux à faire leur choix.

* Renaissance rassemble les mouvements Territoires de Progrès et Agir.