Publié il y a 10 mois - Mise à jour le 28.11.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 397 fois

EXPRESSO Moins de 30 % des sondés connaissent leur élu départemental selon l’institut Quorum

Début novembre, le Journal des Départements a commandé un sondage pour connaître l'image des conseils départementaux auprès des administrés. Force est de constater que les compétences et les élus restent méconnus.

Début novembre, le Journal des départements a publié un sondage « les Français et les Départements », commandé à l’institut Quorum intitulé. Qu’apprend-on ? D’abord, plus de 97 % des personnes interrogées connaissent le nom de leur département. Toutefois, ils ne sont que 28 % à déclarer connaître le nom de leur conseiller départemental. Parmi les raisons : « Le redécoupage des cantons, plus vaste », souligne Jean-Philippe Delbonnel, président du groupe Delbo Presse.

Si les administrés identifient plutôt bien les maires, c’est moins le cas du conseil départemental. D’ailleurs, moins de la moitié des sondés connaissent la couleur politique de leur conseil départemental et ils sont seulement 30 % à savoir le nom du président de leur Département. « Les Présidents souffrent aussi d’un déficit de reconnaissance. Comme dans d’autres études, on constate que les compétences des conseils départementaux restent largement méconnues », poursuit Philippe Delbonnel.

Hormis la construction de collèges - qui n’arrive pas tous les quatre matins - et l’entretien des routes, le conseil départemental finance surtout des projets portés par d’autres collectivités comme les mairies ou communautés de communes. D’autant que le conseil départemental vient financer des mesures sociales comme le RSA (Revenu de solidarité active) ou l’APA (Allocation personnalisée d’autonomie), décidées, elles, par le Gouvernement.

Faut-il supprimer les départements ? 

Malgré cette méconnaissance, près de deux tiers soit 65,64 % des répondants sont « plutôt satisfaits » des actions de leur Département, et 6,73 % sont « très satisfaits ». À chaque quinquennat, le débat sur la suppression des conseils départementaux revient sur la table. Les Français seraient-ils toutefois conservateurs ? Près de 60 % des répondants pensent qu’il n’est pas nécessaire de supprimer l’échelon départemental tandis que 15,91 % estiment qu’il faut le supprimer. Enfin, environ un quart (23,45 %) des répondants n’ont pas d’avis sur la question.

Coralie Mollaret

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