Publié il y a 1 an - Mise à jour le 13.04.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 6479 fois

EXPRESSO Plus de trains sur les lignes Alès-Nîmes et Nîmes-Grau-du-Roi

De plus en plus d’habitants des villages laissent leur voiture dans les gares avant d’emprunter le train. Conséquence : certaines rames des lignes Alès-Nîmes et Nîmes-Grau-du-Roi sont pleines à craquer.

Le transport est un enjeu financier et écologique. Dans le Gard, le vice-président chargé des Transports à la Région, Jean-Luc Gibelin, avait placé son premier mandat sous le signe du train du quotidien. En partenariat avec plusieurs intercommunalités, la Région a financé des projets de réhabilitation des gares, baptisés désormais PEM pour « Pôle d’échange multimodal ».

Selon Nîmes métropole, plusieurs trains de la ligne Alès-Nîmes sont pleins à craquer. Il manquerait également des fréquences sur la ligne sud du Gard, Nîmes-Grau-du-Roi. « Dans la convention TER 2023-2032, nous avons acté une hausse de 25 % des trains sur dix ans », relève Jean-Luc Gibelin. Sur la ligne Nîmes-Alès, avant l’arrivée de nouveaux trains en 2026 ou des dessertes supplémentaires, la Région souhaite acquérir de nouvelles rames pour étendre la capacité des trains.

« Cela représente un investissement de 13 M€ et ce pourrait être effectif en 2024 », poursuit Jean-Luc Gibelin, dont le budget annuel d’investissement pour les 13 départements d’Occitanie avoisine le milliard d’euros. Toujours dans le cadre de ladite convention TER, la SNCF doit revoir à la baisse le taux de maintenance des trains : « Aujourd’hui, 20 % des trains sont en maintenance. La SCNF travaille avec ses technicentres pour baisser ce taux à 10 %. Cela permettrait donc de laisser davantage de trains sur les rails. »

Des trains à piles en 2024

Sur la ligne Nîmes-Grau-du-Roi, les évolutions sont différentes. La Région va expérimenter sur la ligne trois trains à piles Alstom à 14 M€ l’unité. « L’idée est de voir comment ils fonctionnent. Ces trains sont utiles lorsque les lignes ne sont pas électrifiées, évitant ainsi d’utiliser des trains à diesel », complète Jean-Luc Gibelin qui conduit son deuxième mandat à la délégation des transports.

Coralie Mollaret

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