Le pavé dans la mare a été jeté, lundi soir en conseil communautaire, par l’élu du groupe d’opposition La Gauche unie, Bruno Ferrier : « Lors de la dernière réunion de la CCSP, il y avait seulement 3 élus sur les 10 qui composent cette commission. C’est quelque chose d’anormal. Moi je travaille et je me rends disponible ! » Loin de le contredire, le président de Nîmes métropole, Franck Proust abonde : « Vous avez raison, le taux d’absent est trop fort ! »

Présidée par le maire de Rodilhan, Patrice Planes, la Commission consultative des services publics locaux examine les rapports des délégataires, ces sociétés exerçant des missions de services publics pour le compte de Nîmes métropole. Sur demande du conseil communautaire, cette commission peut également être consultée sur différents sujets comme la prise en charge de nouvelles compétences.

Le 19 janvier, les élus étaient invités à débattre autour du projet de renouvellement du contrat pour la gestion des transports urbains. Un service géré par l'entreprise Trandev (et ses sous-traitants) dont le contrat arrive à échéance le 30 juin 2024. Parmi les défis à relever : une meilleure prise en charge des personnes à mobilité réduite ainsi qu'une politique permettant d'inciter les habitants à laisser leur voiture au profit des bus. En 2020, le nombre de voyageurs s'établissait à 10,5 millions contre 14 millions en 2019. 

Xavier Douais : « J’ai pris l’engagement d’être présent »

Si le président de la commission Patrice Planes, le maire de Saint-Génies-de-Malgoires, Jean-François Coutelle, et l'élu d'opposition Bruno Ferrier étaient présents, le compte rendu que nous avons pu consulter fait état de plusieurs absents, certes « excusés », tels que Xavier Douais ou Pascal Gourdel, élus de la ville de Nîmes. Joint par nos soins, Xavier Douais s’explique : « Ce matin-là, j’étais en réunion avec l’ANETT, l'association nationale des élus des territoires touristiques. Je viens de demander à la commission de me donner toutes les réunions prévues... J’ai pris l’engagement d’être présent. »

Le Nîmois l'avoue : « Ce qu'il s'est dit en conseil, bien sûr que je l’ai pris pour moi ! Mais ce n’est pas simple, encore plus pour les élus qui travaillent. La fonction d’élu n’étant pas un métier. » Ça dépend pour qui...