Politique
Publié il y a 2 mois - Mise à jour le 21.09.2023 - Propos recueillis par Coralie Mollaret - 3 min  - vu 634 fois

L’INTERVIEW Clément Stevant : « C’est moi le nouveau responsable des jeunes Républicains »

Clément Stevant, collaborateur du groupe de la majorité municiaple à Nîmes et à Nîmes métropole 

Clément Stevant, collaborateur du groupe de la majorité municiaple à Nîmes et à Nîmes métropole 

- (Photo : Droits réservés)

Collaborateur de la majorité municipale à Nîmes et à l’Agglo, Clément Stevant affirme être le nouveau responsable des jeunes Les Républicains du Gard. Rien de choquant en soi, si ce n'est que le responsable sortant, Jean-Baptiste Jouve, assure toujours occuper le poste !

Objectif Gard : Tout le monde ne vous connaît pas. Pouvez-vous vous présenter ?

Clément Stevant : J’ai 22 ans. Je suis né en 2001, année de l’élection de Jean-Paul Fournier. Je suis un Master 2 en droit des collectivités à l’université de Nîmes. À côté, j’officie comme collaborateur des élus du groupe UPDT (Union pour le développement du territoire) à Nîmes métropole, dans lequel siège notre président Franck Proust. Auparavant, j’ai été collaborateur du groupe Le Bon Sens Républicain au Conseil départemental.

Pourquoi être engagé à Droite ? Une tradition familiale ?

Pas du tout. Mes parents ne font pas de politique. Cela relève de ma propre initiative. Dans ma vie, je n’ai connu qu’un seul maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier. C’est ce qui m’a poussé à adhérer.

Au niveau national, quel regard portez-vous sur le parti Les Républicains ?

Le niveau local me va très bien. Nîmes est la plus grande ville aujourd’hui dirigée par un élu LR en la personne de Jean-Paul Fournier. Alors oui, au niveau national, Les Républicains ont connu quelques défaites. Je ne suis pas inquiet pour 2027. Il n’y a pas de raison que ça se passe mal.

Aujourd’hui qui est le responsable des jeunes LR ? Puisque Jean-Baptiste Jouve revendique toujours cette fonction.

C’est moi ! Quand le responsable des jeunes n’est plus dans la politique ou qu’il n’est plus étudiant, c’est une procédure normale. J’ai le soutien de mon secrétaire départemental, Franck Proust (par ailleurs président de Nîmes métropole, NDLR). Aujourd’hui, nous essayons d'organiser la vie de la fédération avec une réunion ce jeudi à 18h30 à la permanence dans le cadre des états généraux de la Droite voulus par notre président Éric Ciotti. La thématique portera sur la sécurité.

Avez-vous eu un document officiel ?

Moi je vous dis ce que je sais au niveau national. La décision a été actée en bureau des jeunes et, comme je vous l'ai dit, j’ai le soutien du secrétaire départemental Franck Proust ainsi que de François Courdil, secrétaire départemental adjoint de la fédération (qui a succédé au premier adjoint Julien Plantier après la démission de celui-ci, NDLR). Aujourd’hui mon ambition est de trouver des jeunes (16 à 35 ans) puisque nous ne sommes qu’une vingtaine actifs et de préparer les élections dans notre fédération avec la désignation du président, des conseillers nationaux et délégués de circonscriptions les 26 et 27 septembre.

Quelles relations entretenez-vous avec Jean-Baptiste Jouve ?

Nos relations sont cordiales. À chaque fois que nous sommes à la permanence, tous les vendredis soir à 19h, nous n’avons pas de mauvaises relations. Depuis cette décision, nous ne nous sommes pas revus.

Vous avez également pris le poste de collaborateur pour le groupe de la majorité municipale à la mairie de Nîmes.

Oui. Nîmes est une collectivité de prestige et le poste est mutualisé avec Nîmes métropole. Mon embauche fait suite au départ du collaborateur Jimmy Penati au cabinet du maire.

En quelque sorte, vous serez à la mairie les yeux et les oreilles de Franck Proust qui a, paraît-il, quelques ambitions pour les prochaines municipales...

Je suis jeune, j’ai 22 ans. Je cherche juste à me faire une place dans le milieu politique et faire mon travail auprès des élus.

Vous êtes plutôt Franck Proust ou Julien Plantier ?

Il n’y a pas de préférence particulière. Je travaille avec tout le monde.

Vous êtes encore étudiant, quels sont vos projets d’avenir ?

Je souhaite m’insérer complètement dans la politique. Je n’ai pas d’objectif particulier. L’administration n’est pas vraiment un milieu qui m’intéresse. Je préfère le côté politique, les mandats électifs ou le travail au sein des cabinets politiques.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

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