Dans cette annonce, l’élu s’en prenait au maire Valère Segal, dénonçant à la fois ses méthodes et son bilan. L’intéressé a tenu à lui répondre, dans un communiqué au ton grinçant, et aux nombreuses attaques, qui commence ainsi : « Nous prenons acte de la démission surprise de Monsieur Antunes, on doute que cela soit en concertation avec celle qui a fait perdre 3,3 millions d'euros à l'Établissement Public Foncier dont elle est la présidente… (l’ancienne maire Claire Lapeyronie, ndlr) »

Le maire poursuit : « Certainement après mûre réflexion, il a pris la courageuse décision de partir, ou de fuir, au choix. Il essaye de faire diversion en affublant la majorité de tous les défauts, mais c’est bien une désertion, une de plus à mettre au passif de son ex-colistière. » Et l’édile continue sur le même ton : « Il est vrai qu’à part pérorer et affubler l'équipe municipale et moi-même de tous les maux, son travail en commission a brillé par ses nombreuses absences. Quant à ses rares prises de parole, elles ont très souvent abouti à rien. Les beaux mots de ceux qui raillent en permanence ne font pas illusion. Son absence systématique aux commémorations (la dernière en date : le 14 juillet) en dit long : il semble que le contact avec la population ne fasse pas partie de ses priorités. »

« Nous lui souhaitons tout de même de retrouver un peu d’humilité, et de se souvenir que les Spiripontaines et Spiripontains ne sont ni sourds, ni aveugles, écrit Valère Segal. Il pourra toujours demander, s’il lui parle encore, à son ex-colistière pour s’en convaincre. » Et le maire de conclure son communiqué en affirmant que « Pour notre part, nous poursuivons notre mission, avec engagement, proximité et sans démagogie. Nous travaillons sans cesse à améliorer le quotidien des habitants, avec une seule boussole : le résultat. »