« Je m’étais engagé dans une opposition que je voulais constructive et nous avons pointé les contradictions de la majorité de Valère Segal, soulevé régulièrement des questionnements et des propositions restés sans réponse », affirme-t-il, avant de dénoncer le maire et sa majorité « faisant preuve trop souvent d’orgueil ou d’arrogance, de colère ou d’agressivité et de virulence à l’encontre de ceux qui émettraient des réserves à leur égard. »

L’opposant démissionnaire s’en prend au maire Valère Segal, dont la méthode « isole et replie la ville. Ces méthodes de cour d’école ne sont pas la manière de faire de la politique à laquelle j’aspire. » Christophe Antunes cite l’exemple de la situation financière de la ville, faisant l’objet d’un désaccord profond entre majorité et opposition et pour laquelle « les faits sont têtus et ils nous donnent raison. » Et il l’affirme, « L’obstination aveugle de Valère Segal sur le fait que la ville n’aurait pas de moyens révèle seulement son refus d’investir et son manque d’ambition et de vision pour les Spiripontains. Je le regrette. »

Poursuivant sa charge contre le maire et la majorité, Christophe Antunes estime que « Le bilan est lourd : procrastination sur le collège et non-respect des accords financiers, arrêt du projet de coopération avec le GIP ‘Ma Santé Ma Région’, fermeture du centre d’hébergement d’urgence, etc… Certes c’est immédiatement visible mais il ne suffit pas d’ouvrir des toilettes publiques, remettre les fontaines en eau ou obtenir le vol de rafales un 14 juillet pour bâtir un projet d’avenir. »

« Ainsi, alors que de nombreux élus de la majorité ne siègent déjà plus dans l’assemblée du conseil mais commentent tout bas le manque de qualités de Valère Segal, j’ai décidé en concertation avec ma colistière Claire Lapeyronie de démissionner de mes fonctions », écrit-il, affirmant vouloir « continuer à être utile et servir au mieux ma ville. Le temps que je reprends sera consacré aux projets et aux personnes dont je partage les valeurs, à des idées progressistes et ambitieuses, d’ouverture et de construction collective. Il faut un programme attractif pour la ville et ses habitants, porteur d’un nouveau souffle pour Pont-Saint-Esprit. »