« J’ai l’énergie pour repartir, et encore la passion », affirme le maire sortant. Une candidature « avec une équipe qui va être un peu remaniée, et qui aujourd’hui n’est pas au complet », avance-t-il. Sur les 19 élus, 6 devraient être renouvelés, des élus actuels « qui n’ont pas souhaité reconduire », dit-il.
Au moment d’annoncer son entrée en campagne, Yvan Bourelly met en avant son bilan, avec la réalisation de la majeure partie du projet communal mis en place au début du mandat autour de la prévention des risques, de l’amélioration du cadre de vie et de l’accompagnement du développement économique. Ces thématiques ont été déclinées avec des réalisations.
Yvan Bourelly cite « la réalisation du bassin de rétention qu’on attendait depuis des années », le travail mené sur les obligations légales de débroussaillement, qui a fait de Saze « une des communes les plus en pointe sur ce dossier » et qui lui vaut d’avoir été retenue comme commune pilote, avec Nîmes, sur un nouveau dispositif de suivi par satellite. La mairie a aussi mis à jour son plan communal de sauvegarde.
Sur le cadre de vie, Yvan Bourelly cite « la rénovation énergétique du groupe scolaire, réalisée sans emprunt », précise-t-il, avant d’annoncer projeter « la rénovation énergétique de la salle des fêtes pour le prochain mandat. » Yvan Bourelly évoque aussi l’ajout de caméras de vidéosurveillance supplémentaires, le projet de maison intergénérationnelle initié de longue date « en train de voir le jour, elle devrait être livrée fin 2026 », le cheminement piétonnier le long de la RD501 vers la maison de santé privée, « la sécurisation des abords du groupe scolaire, les dispositifs de réduction de vitesse sur les RD 126 et 287. »
Globalement, « je suis assez fier de ce mandat », lance le maire sortant, qui relève notamment le dispositif d’autoconsommation d’électricité photovoltaïque qui fait que « aujourd’hui nous sommes quasiment en autoconsommation sur la commune, nous avons été précurseurs. »
Pour le prochain mandat, s’il est encore tôt pour parler programme, « il reste tellement de choses à faire sur la sécurisation du village, la rénovation de la salle polyvalente, les services techniques », avance-t-il. Quant au Grand Avignon, où il siège en tant que vice-président délégué à la GEMAPI, la Gestion des milieux aquatiques et la prévention des inondations, il souhaite y poursuivre son engagement : « j’estime qu’il est très important que nous soyons représentés à l’Agglomération. »