ALÈS La "très appréciée" résidence La Dolce Vita enfin inaugurée

La météo du jour n'a pas permis à l'aspect extérieur de la résidence La Dolce Vita d'exprimer son plein potentiel.
- Corentin MigouleLa résidence La Dolce Vita, posée sur la place des Martyrs-de-la-Résistance depuis l'été 2021, a enfin été inaugurée ce vendredi 24 février en présence de nombreux locataires seniors fiers d'ouvrir les portes de leur havre de paix.
Ce n'était pas le repas des aînés, mais il y avait du senior au mètre carré ce vendredi matin. Sous un temps gris et maussade qui dénote avec son joli nom, la nouvelle résidence La Dolce Vita, posée sur la place des Martyrs-de-la-Résistance, a enfin été inaugurée. "Il était temps !", a commenté le maire d'Alès, Max Roustan, qui se souvient sans doute que la première locataire à intégrer son appartement en juillet 2021.
"Covid oblige, ayant un public vulnérable, on était resté très prudent en reportant l'inauguration", justifie Joëlle Riou, directrice du centre communal d'action sociale (CCAS), structure ayant conjointement porté le projet avec le promoteur Hugues Marron. Peu après 11 heures ce vendredi, la dernière nommée a dirigé une visite du premier étage du bâtiment, en profitant d'un logement inoccupé depuis quelques jours pour en ouvrir l'accès à la presse locale.
L'appartement en question, comme un second situé au même étage, a été présenté comme "une colocation meublée", laquelle est dédiée à l'accueil d'étudiants en médecine, dans le cadre d'une convention liant le CCAS à l’Agence régionale de santé (ARS) et la faculté de médecine Montpellier-Nîmes. "Les externes payent une toute petite partie du loyer (une centaine d'euros, Ndlr), tandis que les internes payent un peu plus cher étant donné leur salaire plus important", explique Joëlle Riou.
Joliment décoré, faisant la part belle aux couleurs chaudes et aux tons boisés, l'appartement "témoin" a laissé entrevoir son potentiel. Le maire d'Alès a même cru y voir "un miroir Louis XIV", tandis que son adjointe à l'Action sociale Michèle Veyret a constaté "un petit côté baroque". Critère d'importance majeure pour une résidence majoritairement dédiée aux aînés : les salles de bain sont adaptées aux personnes à mobilité réduite.
La Dolce Vita abrite par ailleurs 20 logements de type 2 d'une superficie de 39 à 52 m², tous équipés de sols antidérapants, de volets électriques et de terrasses spacieuses donnant soit sur l'hôtel Campanile et les nombreux commerces attenants, soit sur le commissariat de police. En plus de cette vingtaine de logements loués par le CCAS à des seniors autonomes, 11 logements sont actuellement commercialisés par Hugues Marron aux étages supérieurs, lequel précise que "deux d'entre eux" n'ont pas encore trouvé acquéreurs.
Après le dévoilement de la plaque inaugurale et la coupe du ruban tricolore, l'heure était aux discours donnés depuis la salle de convivialité au rez-de-chaussée où des jeux connectés interactifs et des animations diverses sont proposées aux seniors toute l'année. En présence de l'architecte et maître d'œuvre André Bérardi, Michèle Veyret s'est avancée la première au pupitre : "Après les Santolines et la résidence de Silhol, on s’efforce de proposer une variété de solutions d’hébergement à nos seniors, car vieillir à domicile est une volonté de nombreux aînés. Le fil conducteur du projet, c'est leur permettre de rester chez eux le plus longtemps possible."
La conseillère départementale Marie-Christine Peyric représentait le Département qui a participé à hauteur de 15 000 euros au financement de la salle de convivialité. "On est ici en plein cœur de ville. Allez vers le monde !", a vivement conseillé à l'auditoire celle qui est aussi adjointe au maire d'Alès. Et d'ajouter : "Dolce vita ! La vie douce, c’est celle à laquelle nous aimerions avoir droit toute notre vie." Mais la douceur de vivre a un prix : 2,9M€, coût total de l'opération entamée en juin 2019 avec la pose de la première pierre.
"On revit", a clamé une locataire septuagénaire invitée à dresser un bilan de ses premiers mois dans la résidence. Celui qui avait demandé aux orateurs du jour de "faire court" a eu le mot de la fin en déversant quelques éléments de contexte. "Il nous restait un emplacement idéal sur une magnifique place des martyrisés (la place des Martyrs-de-la-Résistance, Ndlr). Mais vous n’avez pas l’air d’être martyrisés !", a ironisé le maire, à la vue d'aînés bien portants. Et Max Roustan de conclure : "Ce bâtiment était nécessaire. Il permet d’éclairer cette place. Respecter nos anciens, c’est respecter l’avenir de ce territoire. J’ai pratiquement votre âge, donc je peux en causer librement !"
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