ÉDITORIAL Le retour des gestes barrières ? Ne rêvons pas !

Seule une personne sur deux, en cas de symptômes de type fièvre ou toux, adopterait le port du masque cet hiver.
Santé publique France vient de publier les résultats d'une enquête réalisée du 11 au 18 septembre 2023 dont les résultats montrent l’évolution de l’adoption des gestes barrières et des intentions de vaccination de la population contre notamment la grippe et la Covid-19. Intéressant de constater qu'en début de saison hivernale, peu de monde s'est emparé d'un masque de protection. Alors que nous avons tous actuellement dans notre entourage, des gens malades : nez qui coule, gorge qui pique... Pire, des nourrissons atteints d'une bronchiolite. D'autant que l’hiver dernier avait déjà été marqué par une forte circulation des virus de la Covid-19, de la bronchiolite et de la grippe ayant engendré des tensions hospitalières particulièrement fortes comme le rappelle l'autorité de santé. Dans le détail, on apprend que parmi les personnes éligibles à la nouvelle dose de vaccination contre la Covid-19, les intentions de se faire vacciner sont stables (74 %) et en augmentation pour la vaccination antigrippale chez les personnes âgées de 65 ans et plus, par rapport à l’année dernière (69 % en 2023 versus 61 % en 2022). Parmi les parents ayant un enfant âgé de 2 à 17 ans, seuls 13 % d’entre eux déclarent avoir l’intention de faire vacciner leur enfant et 11 % indiquent ne pas être informés que la vaccination était possible pour les enfants. En ce qui concerne l’adoption des gestes barrières, l'adhésion est très clairement insuffisante. La pandémie de 2020 est loin, très loin. Parmi les personnes interrogées, 60 % des répondants seraient prêts à continuer à respecter ou à respecter plus souvent les gestes barrières en cas de retour d’épidémie de Covid-19. En revanche, ils sont moitié moins pour les autres épidémies comme la grippe ou une autre maladie de l’hiver, seulement 25 % et 22 % respectivement. Concernant le masque, seuls 15 % des participants déclarent porter le masque de façon systématique en présence de personnes vulnérables et 14 % dans les transports en commun. Par ailleurs, seule une personne sur deux (54 % des répondants) indiquait que le fait d’avoir des symptômes de maladie de type fièvre ou toux, les inciterait à adopter le port du masque cet hiver. On comprend donc aisément pourquoi la circulation de l’ensemble des virus cet hiver, alors qu'ils se transmettent très facilement, va se poursuivre allègrement. Et les urgences au carrefour de Noël se remplirent nerveusement... Bis repetita !
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