Publié il y a 3 h - Mise à jour le 23.10.2025 - AS - 2 min  - vu 182 fois

GARD Chikungunya : une dizaine de cas surveillés à Nîmes et Sommières

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Dans le Gard, sur les 42 cas autochtones, 11 sont encore sous surveillance.

Le moustique tigre fait l’objet d’une surveillance renforcée en Occitanie comme partout en France, en raison de sa capacité à transmettre des maladies comme la dengue, le chikungunya ou le Zika. En France métropolitaine, la majorité des cas signalés sont des cas importés, c’est-à-dire qu’ils concernent des personnes ayant contracté la maladie lors d’un voyage dans une zone où ces virus circulent. En métropole, les moustiques peuvent devenir porteurs du virus après avoir piqué une personne malade de retour de voyage et être ensuite capables de transmettre le virus à une personne n’ayant pas voyagé. On parle alors de cas autochtone. L’objectif de la surveillance de l'Agence régionale de santé est donc d’éviter et de maîtriser la mise en place d’un cycle de transmission locale de ces maladies tropicales.

À ce jour, 15 épisodes de transmission autochtone de chikungunya et 5 épisodes de transmission autochtone de dengue ont été identifiés depuis début mai 2025. Dans le Gard, sur les 42 cas autochtones, 11 sont encore sous surveillance. Neuf cas à Nîmes au 18 septembre dernier. Et deux nouveaux cas identifiés à Sommières au 16 octobre.

Autour de chaque cas signalé de dengue, de chikungunya ou de Zika, des investigations et mesures de gestion sont déployées par les services de l’État, l’ARS Occitanie, Santé publique France et Altopictus (opérateur de démoustication de l’ARS), en lien avec les professionnels de santé du territoire. Ces actions comprennent notamment : une enquête épidémiologique pour identifier l’ensemble des lieux d’exposition à risque. Des enquêtes entomologiques pour identifier la présence de moustiques tigre autour des lieux de passage de la personne malade. Des opérations de démoustication ciblées, visant à éliminer les gîtes larvaires et les moustiques adultes dans les secteurs concernés. Les riverains sont informés en amont de ces interventions. Une sensibilisation renforcée de la population autour des zones concernées. Une sensibilisation des professionnels de santé locaux pour renforcer le signalement de tout nouveau cas suspect.

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