« C’est un engagement collectif, pour relever un défi essentiel : celui de la santé de notre territoire », pose la présidente de la CPTS de l’Olivier, Johanna Pané. L’idée est de réunir le plus de professionnels de santé possible « pour ouvrir des parcours de santé fluides, et rompre l’isolement des professionnels de santé », poursuit-elle. L’association, reconnue par l’Agence régionale de la santé et l’Assurance maladie, a été aussi montée en partenariat avec les collectivités concernées, « garantes de l’attractivité de nos communes », rappelle Johanna Pané, attractivité essentielle pour attirer de nouveaux médecins. Et cette nouvelle CPTS a « engagé un dialogue fructueux » avec les CPTS voisines, le Gard étant déjà largement couvert par des associations de ce type.
Les communes de la CPTS de l'Olivier
Rochefort-du-Gard, Pujaut, Sauveterre, Tavel, Lirac, Roquemaure, Saint-Laurent-des-Arbres, Saint-Geniès-de-Comolas, Montfaucon.
L’idée est aussi de « renforcer le lien avec l’hôpital pour garantir une continuité des soins sans faille », reprend la présidente de la CPTS, évoquant « un nouveau paradigme de la santé, celui du décloisonnement », alors que la tendance, désormais solidement implantée chez les jeunes médecins, est de préférer l’exercice en commun.
Avec ce lancement « vous avez fait le plus facile, le plus compliqué sera de mettre la CPTS en musique », affirme le sous-directeur de l’Assurance maladie dans le Gard, Patrice Heraud. Pour lui, « l’attractivité d’un territoire repose sur le développement de l’exercice coordonné », et donc sur des CPTS, surtout dans un département, le Gard, « parmi les départements d’Occitanie avec les densités les plus faibles de médecins, 10 points en dessous de la moyenne régionale », soit l’équivalent de 70 à 90 médecins de moins que la moyenne.
Le directeur de l’ARS du Gard Guillaume Dubois saluera quant à lui « la volonté des professionnels de santé de travailler ensemble, et la volonté politique aussi, car vous travaillez avec les élus », et ce pour « assurer une très bonne prise en charge et des parcours. » À l’échelle départementale, « 95 % du territoire est désormais couvert par des CPTS, il y a une cinquantaine de maisons de santé pluriprofessionnelles, le Gard est un département où il y a des projets. »