Cette opposition entre Aigues-Mortes (R1) et Beaucaire (N3) était une des affiches de ce troisième tour de la coupe de France. Sur le terrain, le résultat est resté longtemps indécis et ce n'est qu’à l’abord du temps additionnel que Beaucaire a fait la différence. Le héros du jour s’appelle Boughazi qui, quelques minutes après son entrée en jeu, a libéré le SBFC en marquant un doublé (90ᵉ et 90ᵉ +2). Le scénario est cruel pour Aigues-Mortes qui, malgré la division d’écart, avait bien résisté et même parfois inquiété Beaucaire. Si le scénario est cruel, il récompense l’équipe qui s’est procurée le plus d’occasions dans cette rencontre disputée sur une pelouse dont l’état n’était pas propice à la production du beau jeu.
Les réactions :
Sébastien Peredes (entraîneur d’Aigues-Mortes) : « C'est une fin de match cruelle, mais le problème avec Beaucaire, c'est que même l'année dernière, les deux scénarios étaient identiques. Ils avaient gagné deux fois dans les arrêts de jeu, donc c'est une malédiction qui perdure. J’avais dit aux joueurs que j'allais essayer de faire changer le cours des choses, pas dans le jeu, mais en tout cas dans le résultat. Ça n’a pas été le cas, malheureusement. On sort de cette rencontre quand même très frustré. Je pense qu'il nous a manqué peut-être un peu de justesse et un peu de lucidité dans le dernier geste ».
Sofian Carletta (entraîneur du Stade Beaucairois FC) : « Je pense qu'on fait une première mi-temps où on domine dans le jeu, mais on n’a pas non plus l'occasion très franche après sur la deuxième mi-temps je trouve qu'on commence bien et après on a un temps faible et ce sont eux qui ont des situations chaudes. Et puis on fait des changements qui font la différence et qui amènent la victoire ».
Xavier Mouret (président du Stade Beaucairois FC) « Chaque année, on tombe sur Alès et on doit aller chez eux. J’espère que cette saison, ça va changer. Cette fois, on peut aller à Nîmes. Ça serait bien de jouer au stade des Antonins ».
