Publié il y a 13 ans - Mise à jour le 25.10.2011 - abdel-samari - 2 min  - vu 338 fois

L'ASSOCIATION DES PROFESSIONNELS DE LA VILLE ACTIVE DE NÎMES RÉAGIT VIVEMENT A L'ANNONCE DU NOUVEAU PROJET "CARRÉ COSTIÈRES"

L'association "ma ville active" vient de faire parvenir à la rédaction de www.objectifgard.com, un communiqué pour protester contre le futur projet de Carré Costières, proche du centre commercial, Carré Sud et Cap Costières de Nîmes ...

www.objectifgard.com vous propose de le découvrir :

Après Carré sud, Cap Costières, et Costières Parc, l'Association des Professionnels de Ville Active (APVA) réagit vivement à l'annonce du nouveau projet "Carré Costières", qui pourrait donner le coup de grâce à nombre de commerces de Ville Active.

"Ville Active était une zone avant-gardiste et exemplaire lorsqu'elle a été conçue, explique Karine Le Cardinal, présidente de l'association. Mais depuis, nous avons le sentiment d'être des laissés pour compte de l'aménagement commercial".

Comment expliquer, en effet, que la première zone commerciale de la ville ne soit pas desservie par le futur TCSP ?

D'autant que l'accès en voiture est rendu de plus en plus problématique par un boulevard périphérique saturé.

"Le projet initial prévoyait un accès direct depuis l'autoroute, qui n'a jamais été ouvert. Aujourd'hui, le projet de transport en communs se focalise sur Cap Costières", poursuit la présidente.

L'enjeu est de taille pour les professionnels de Ville Active, qui rappellent que la zone représente quelque 4000 emplois, aujourd'hui menacés, comme l'illustre Véronique Paredes, dirigeante du magasin Cuiropolis : "sur une surface commerciale de 600 m², je ne peux employer que deux mi-temps. A titre de comparaison, notre magasin Alésien emploie le double d'effectif sur 300 m², en étant moins bien situé, sur un emplacement beaucoup moins onéreux".

Même constat d'une autre commerçante qui déplore "Avant l'ouverture de Cap Costières, nous embauchions chaque année. Depuis, nos effectifs sont orientés à la baisse".

D'autant que le départ annoncé de l'enseigne Décathlon, qui représente un fort taux d'attractivité, renforce l'inquiétude des professionnels. "Nous savons qu'ils vont partir, mais la mairie ne nous donne aucune information quant à ce qu'il pourrait y avoir à la place. Nous ne parvenons pas à établir un dialogue avec la ville" s'insurge Karine Le Cardinal, avant de conclure : "On nous présente ces nouveaux projets commerciaux comme une réponse à l'évasion commerciale et à l'accroissement de population, mais ils ne font que cannibaliser les commerces existants, et les surfaces augmentent beaucoup plus vite que l'évolution démographique. Ils confondent aménagement commercial et promotion immobilière !"

Abdel Samari

Economie

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