Publié il y a 12 ans - Mise à jour le 29.02.2012 - stephanie-marin - 2 min  - vu 221 fois

LES SALINS DU MIDI : LA VENTE EST OUVERTE

Un dialogue social devrait être engagé très prochainement entre la direction des Salins et les syndicats, sur le thème d'une nouvelle organisation du travail très contestée. Photo DR/

Les Salins du Midi, groupe historique du sel français qui détient notamment la marque La Baleine, ont été mis en vente par leurs propriétaires, rapportent Les Echos mercredi. Le groupe salinier est implanté principalement dans le Gard à Aigues-Mortes mais aussi dans l'Aude à Gruissan, où il n'exploite plus les salins.

Les fonds d'investissement français Abénex et Chequers, entrés au capital en 2004, ont mandaté la banque d'affaires Lazard pour "amorcer le processus de vente" des Salins du Midi, groupe historique du sel français détenteur de la marque La Baleine, rapportait dans ses colonnes le quotidien économique Les Échos.

"Rien de nouveau, il n'y pas de quoi s'affoler c'est le principe même de la procédure LBO (leveraged buy-out) pour un financement d'acquisition par emprunt, c'est le principe du fond d'investissement, confié Marie-Noëlle Fixler, la responsable de la communication du groupe. La sortie par la revente est quelque chose de logique. Mais pour nous, ça ne change rien, nous ne sommes pas décisionnaires dans cette revente, nous nous sommes en charge de l'opérationnel."

Rappelons que les Salins, vieux de 156 ans,  emploient 1.500 personnes dans le monde, dont 150 sur son site emblématique d'Aigues-Mortes dans le Gard, et 500 ailleurs en France, notamment à Gruissan dans l'Aude. Il est aussi présent en Italie, en Espagne, en Tunisie. Du côté des salariés gardois dont une bonne partie est en conflit avec la direction sur fond de rupture d'égalité entre les salariés, les cadres et les non-cadres (congés d’ancienneté, primes, régimes de prévoyance), n'ont pas été averti de cette revente. "Même si nous n'étions pas au courant , ce n'est pas une surprise, nous connaissons la stratégie de la direction générale qui n'est que financière, le but étant de gagner un maximum d'argent sur une gestion à court terme. Mais finalement, l'essentiel pour nous est de connaître la stratégie "industrie" du racheteur, son positionnement en tant que gestionnaire" lance André Mézy, délégué CGT du personnel aux Salins du Midi.

Stéphanie Marin

Economie

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio