Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 21.05.2013 - stephanie-marin - 2 min  - vu 149 fois

SÉCURITÉ ROUTIÈRE Alcool, stupéfiants, vitesse et deux roues... Les enjeux sont fixés !

Les nouveaux enjeux en terme de sécurité routière ont été officiellement fixés ce mardi 21 mai. Photo DR/S.Ma

Ce mardi 21 mai, Hugues Bousiges, préfet du Gard, les procureurs de la République de Nîmes et d'Alès, Laure Beccuau et Thierry Lescouarc'h et Didier Wagner, secrétaire général du service départemental de l’Éducation nationale ont signé le document général d'orientation qui fixe les enjeux en terme de sécurité routière pour la période 2013-2017.

Neuf personnes tuées sur les routes gardoises depuis le début de l'année contre 24 l'an passé à la même période, la tendance est à la baisse. Conséquence des messages d'alerte diffusés par la préfecture ? De la mobilisation des gendarmes sur le terrain ? Ou encore de la crise qui aurait entraîné une baisse du chiffre d'affaire des débits de boissons ou bien de la météo plutôt maussade qui a dissuadé les motards de prendre la route etc ? Le préfet du Gard se pose encore la question. Il n'empêche que ce sont "les meilleurs résultats (provisoires bien sûr, Ndlr) jamais enregistrés dans le département", celui-là même qui a toujours été habitué à avoir un taux d'accidentologie supérieur à la moyenne nationale.

La prudence reste cependant de mise, la courbe pourrait s'inverser et au delà des statistiques départementales, ce sont des drames familiaux qui se jouent à chaque accident mortel. Ainsi, ce mardi, le préfet du Gard et les procureurs de la République de Nîmes et d'Alès ont signé le document général d'orientation (DGO) 2013-2017 qui fixe les priorités en terme de sécurité routière en s'appuyant sur l'étude de l'Observatoire départemental de la Sécurité routière basée sur le DGO 2007-2011. Sans surprise, la consommation d'alcool et de stupéfiants, sont avec la vitesse, au cœur de toutes les inquiétudes des acteurs de la prévention et de la répression pour la sécurité routière. Il faut savoir que l'alcool est la cause de 45% des accidents mortels sur les routes gardoises et si l'on ajoute les stupéfiants, on dépasse largement les 50%. Et parmi les personnes accidentées ou tuées, nombreuses sont du département, car et c'est l'un des nouveaux enjeux de ce DGO, les accidents se produisent régulièrement sur le trajet domicile-travail ou domicile-école. Conclusion, souvent tournée en direction des jeunes conducteurs, l'opération prévention doit dorénavant être davantage faite auprès des automobilistes et motards (Lire ici) âgés de 45 à 69 ans.

La réponse juridique systématique

Présents lors de la signature du nouveau document général d'orientation, les procureurs de la République de Nîmes et d'Alès, ont témoigné d'un très grand nombre de procédures juridiques pour des contentieux routiers concernant notamment la conduite sous l'empire d'un état alcoolique ou la consommation de stupéfiants. "Il y a un renforcement certain des suspensions administratives du permis de conduire accompagnées d'une confiscation régulière du véhicule" précise le procureur Thierry Lescouarc'h. Son secteur, le Bassin alésien fait partie, avec le Gard rhodanien (Remoulins, Rochefort-du-Gard) et Vauvert, des zones les plus accidentogènes du département. Le secteur d'Alès est d'ailleurs dans le viseur des gendarmes (Lire notre article ici).

S.Ma

Stéphanie Marin

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