ALÈS Les jardins familiaux, nouvelle étape dans la rénovation du quartier des Cévennes
Entamée en 2011, la rénovation du quartier des Cévennes à Alès se poursuit. La démolition de l'ancienne tour achevée il y a quelques semaines, la mairie inaugurait ce jeudi 1600 m² de jardins familiaux à destination des résidents. Un city stade verra aussi bientôt le jour.
Rosy, habitante de Tamaris, a emprunté une parcelle de 57 m² au sein des nouveaux jardins familiaux installés au coeur du quartier des Cévennes. Pour 100 € de caution par an, elle offrira ce terrain à ses trois petits-enfants. "Je veux les initier au jardinage, leur permettre de partager avec les voisins, et de déguster de vraies saveurs. On va y mettre des salades, des tomates, du persil, des poivrons, des fraises. Ensuite, on verra au fil des saisons", sourit la grand-mère.
Comme Rosy, des dizaines de résidents ont reçu les clefs de leur parcelle ce jeudi. Sur 27, 5 sont encore disponibles. "Ces terrains sont attribués en priorité aux habitants du quartier, vivant en habitat collectif et ne détenant pas déjà un jardin", souligne le CCAS qui animera des atelier de conseils sur le compost, les traitements... Dans quelques semaines, à côté du jardin, en lieu et place de l'ancienne tour de 14 étages détruite au début de l'année, un city stade sera également construit. Le tout pour un investissement de 300 000 €.
Un désenclavement en cours
Ces deux initiatives s'inscrivent dans le cadre de la rénovation urbaine du quartier des Cévennes entamée en 2011 et co-financée par l'Etat et l'Agglo. Des voies de liaisons et des logements ont ainsi été construits. "L'ANRU 1 nous a permis de désenclaver les Cévennes et les Près-St-Jean. Avec l'ANRU 2, que nous venons d'obtenir, on va continuer", assure le maire Max Roustan.
Et à Jean-Luc Garcia, directeur général des Logis Cévenols, de préciser : "Reste à détruire la dernière tour, vide depuis 2007, pour y bâtir un nouveau centre avec cinq commerces. Mais deux commerçants refusent toujours de partir. Après les actions en justice, nous sommes toujours en négociation. Ils ont refusé toutes nos propositions de relogement", regrette -t-il. Sur ce point, Max Roustan prévient: "Nous rénoverons aussi Rochebelle et le Faubourg du Soleil où il pleut davantage dedans que dehors. Il faut redonner vie à cette entrée de ville. Ceux qui ne voudront pas avancer dans le sens de l'intérêt général seront expropriés".
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