ARAMON Les "Petits-déjeuners pour Grandes Idées" tirent leur révérence
L’initiative sociale, mise en place en 2011 à Aramon par le Conseil départemental, le CCAS de la commune et la Communauté de communes du Pont du Gard, s’est achevée mardi matin.
L’occasion de tirer un bilan de ces Petits-déjeuners pour Grandes Idées, et de faire le point sur ce qui les remplacera.
Une bonne participation et des résultats
Tout démarre en 2011, lorsque le Département décide de changer son fusil d’épaule à Aramon : écouter les besoins de la population plutôt que d’utiliser une logique descendante. Très vite, les petits-déjeuners naissent, et se tiennent une fois par mois. « On a eu très vite une bonne participation, et la mise en place de plusieurs groupes de travail : emploi, mobilité et lien social », explique Laetitia Roulle, du CCAS d’Aramon. Ainsi, une trentaine de personnes se retrouve une fois par mois à 8h30, avec des résultats.
C’est que, comme le rappelle le Département, « chaque habitant a une expertise d’usage, et il faut s’appuyer sur lui, en travaillant également avec les décideurs. » Ainsi, les petits déjeuners incitent et accélèrent la mise en place d’une ligne d’Edgard reliant Aramon à Beaucaire, la création d’un relais emploi de la CCPG, ou encore permettent la création de l’association Bobines et Pelotes. « On est derrière pour accompagner », précise Laetitia Roulle.
Deux actions concrètes
Des avancées concrètes donc, mais pour autant petit à petit l’action s’est étiolée. Il a donc été décidé d’y mettre fin pour la remplacer par « des actions ponctuelles et concrètes », note Laetitia Roulle. Ainsi, une action vacances en famille va être mise en place, dans le but d’aider les familles modestes à organiser et financer leurs vacances, notamment par le biais d’une convention avec l’ANCV. Là encore, « on propose, mais on ne fera pas à la place des familles, on n’est pas une agence de voyages », affirme Laetitia Roulle.
Autre action sur laquelle les acteurs locaux du social planchent, la création d’un garage social, en collaboration avec l’épicerie sociale de la ville. Un lieu où les habitants pourraient apprendre à faire l’entretien courant de leur voiture, et la réparer pour moins cher, un enjeu important dans une zone rurale où il est très difficile de travailler sans voiture personnelle.
Bref, si la forme change, l’idée demeure : « travailler sur un pied d’égalité », explique la travailleuse sociale du CCAS d’Aramon, pour qui les petits-déjeuners ont permis de « rentrer dans une autre relation avec les personnes. » De quoi envisager l’avenir sereinement.
Thierry ALLARD
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