Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 13.12.2016 - abdel-samari - 2 min  - vu 124 fois

ARAMON L’avenir économique et social du territoire au cœur des préoccupations

La centrale EDF d'Aramon (DR)

L’avenir économique et social du territoire, est une priorité pour les élus communautaires c’est pourquoi leur implication ne diminue pas sur le dossier sensible de la redynamisation du site de la Centrale de Production Thermique EDF.

Le lundi 28 novembre à 15h00, Michel Pronesti, Maire d’Aramon, accompagné de Claude Martinet, Président de la Communauté de Communes du Pont du Gard, ont participé à une réunion de travail en préfecture du Gard en présence des représentants de l’État, de la Région et d’EDF. Cette dernière a, au travers de son délégué régional Jean-Guy Majourel, informé l’assemblée de ses avancées concernant la redynamisation.

Avec le soutien de Patrice Prat, député du Gard et de Claude Martinet, Président de la Communauté de Communes du Pont du Gard, Michel Pronesti, s’est exprimé sur le traumatisme économique et social causé par la fermeture de la Centrale de Production Thermique. « La fermeture de la centrale c’est quatre millions de fiscalité en moins dans le budget de la Communauté de Communes du Pont du Gard. C’est aussi une grande partie de la population qui a déserté notre territoire. Cela met la CCPG en péril alors qu’elle possède un potentiel très important dans des domaines tels que l’énergie verte et circulaire. Nous avons hâte de connaitre les projets concrets d’EDF mais nous y serons extrêmement vigilants. »

Les projets présentés par EDF concernent tout d’abord la phase de déconstruction. D’une durée de 10 ans, elle mobiliserait plusieurs dizaines d'emplois. Le site de la centrale pourrait également devenir un chantier école inédit pour des formations relatives à la maintenance industrielle avec le soutien notamment de la région Occitanie. Un troisième axe concernerait un programme « Clean Tech » dont les PME et start-up locales pourraient bénéficier. Moins hypothétique, un projet de panneaux photovoltaïque pourrait voir prochainement le jour sur une partie du foncier situé en zone inondable.

« Je ne suis pas opposé aux énergies renouvelables comme le photovoltaïque. Il est seulement dommage de verrouiller un espace de 6 hectares pour un projet, in fine, peu générateur d’emploi et de fiscalité. Certes cet espace est considéré par le PPRI comme sujet à un aléa fort risque inondation mais il ne faut pas oublier que c’est EDF qui, au fil de ses installations, l’a rendu ainsi. L’entreprise doit prendre ses responsabilités et remettre le terrain dans son état d’origine » termine Michel Pronesti.

Un nouveau point sera fait courant du premier trimestre 2017 tandis que les différentes parties prenantes signeront à la fin du mois de janvier une charte de coopération pour le développement du site.

Abdel Samari

Economie

Voir Plus

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio